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He Éric Houndété, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale a procédé ce mardi 13 février 2018 à l’ouverture des travaux du séminaire parlementaire d’imprégnation de la proposition de loi portant code pastoral en République du Bénin. Ces assises organisées par le président de la commission du plan et de la production, en partenariat avec l’Association Nationale des Organisations Professionnelles d’Eleveurs de Ruminants (ANOPER) se tiennent à Porto-Novo.
Pour Eric Houndété, les scènes de violences continuent de rythmer les relations entre éleveurs et agriculteurs au grand regret des populations, au point où chaque année, depuis un moment, on déplore des cas de pertes en vie humaine liées aux conflits éleveurs et agriculteurs au Bénin. Aussi, a-t-il invité l’assistance à .l’entame de la séance, à observer une minute de silence en la mémoire de tous les Béninois qui ont trouvé la mort dans les conflits éleveurs-agriculteurs. Il fera remarquer dans un discours, qu’en dépit de l’existence de la loi n° 87-013 du 21 septembre 1987 portant réglementation de la vaine pâture, de la garde des animaux et de la transhumance en République du Bénin, il est déplorable de constater que les zones pastorales continuent d’être affectées par des conflits violents, qui dans certaines régions sont très longs et entravent les possibilités de croissance économique à long terme. Selon lui, le cadre juridique et institutionnel actuel s’avère inopérant. D’où l’importance de ce séminaire dont l’objectif est de partager avec les parlementaires du Bénin le contenu de la proposition de loi portant code pastoral en République du Bénin.
Le président Jean-Michel Abimbola fera également remarquer que "le pastoralisme est une préoccupation nationale et même régionale. Malgré tout ce qui est fait, le phénomène perdure. Face à cette situation, il faut jouer sa partition. C’est pourquoi les députés doivent prendre leurs responsabilités par le vote d’une loi."
Armel TOGNON