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La situation sociopolitique actuelle du Bénin préoccupe les femmes des marchés ainsi que les étudiants de Parakou. Ces deux catégories sociales de la cité des Kobourou appellent à la non violence et à la culture de la paix.
Mariam Bénon, représentante des femmes des marchés de Parakou, s’adressant aux élus de la 8ème législature, a souligné qu’en choisissant de les soutenir, elles ont la certitude qu’ils sont les députés adéquats capables d’assurer le relais de leurs besoins en vue de leur émancipation et de leur autonomisation auprès du chef de l’Etat. Les femmes des marchés de Parakou, renseigne-t-elle, s’engagent à protéger les infrastructures socioéconomiques chèrement acquises, et à la souffrance de contribuables, contre les actes de vandalisme constatés le 28 avril dernier à Parakou, et les 1er et 02 mai à Cotonou.
« Le Bénin nous appartient tous et nous ne laisserons quiconque se mettre à travers ce développement tant souhaité et prôné par le chef de l’Etat Patrice Talon », a déclaré Mariam Bénon.
Gilles Gnimassou, président des étudiants de l’Université de Parakou a également levé la voix pour appeler le peuple béninois à la retenue. « Nous sommes plus que jamais en accord avec l’héritage de la paix, de concorde et de quiétude dont le Bénin a hérité depuis des générations. Nous jeunes de Parakou et des environs exprimons notre accord aux idéaux de développement que prônent les réformes du gouvernement du président Patrice Talon », a-t-il martelé.
Pour le président des étudiants, ce n’est un secret pour personne que le Bénin depuis quelques années a décidé de tourner la page de l’injustice et de la lenteur au développement. « Nous avons décidé de tourner nos regards vers le bonheur des générations présentes et futures », a-t-il insisté. Il a par ailleurs précisé que la jeunesse consciente de Parakou dit non à la violence, non à la manipulation et non au sacrifice de compte inutile, […] au profit de la paix.
F. A. A.