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L’école béninoise n’a pas fini de souffrir depuis le début de la nouvelle année scolaire. Hier, elle a vécu un autre moment douloureux avec le déclenchement d’une grève de 72 heures des enseignants. Parallèlement, les négociations entamées entre le gouvernement et ces derniers n’avancent pas.
Des établissements scolaires vides d’élèves, d’enseignants et de vendeuses de nourritures. C’est le spectacle visible de manière générale hier, dans les collèges et écoles au Bénin. Le Front des syndicats des trois ordres de l’enseignement a bel et bien mis en application sa grève de 72 h suite à la grève d’avertissement de 48h de la semaine dernière pour amener le gouvernement à adopter expressément les statuts particuliers des enseignants. Déclenchée ce mardi, cette grève qui logiquement s’achèvera jeudi, est largement suivie puisque partout, on a vu des milliers d’élèves dans les rues, sur les voies, dans les salles de jeux ou tout simplement retournés à la maison ; ceci, après avoir dépensé leur argent de petit de déjeuner. Beaucoup de parents d’élèves donc étaient dépités et tristes puisque leurs enfants sont de retour alors qu’on les a envoyés à l’école. A présent, bonjour les dégâts avec les promenades, flâneries, amusements, tapages, les repas ou déjeuners à loisirs, les feuilletons télévisés, etc. « Les enfants de nos autorités étudient à l’étranger… c’est sans doute pourquoi, les grèves sont répétées et sans solutions définitives », nous dit avec énervement, papa Tintin, un parent d’élève.
Aux dernières nouvelles, les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants ont débuté toujours hier. Mais de sources bien informées, les deux parties campent sur leurs positions. D’un côté, des enseignants déterminés à voir satisfaire leurs revendications, et de l’autre, un gouvernement qui avancent des arguments technico-financiers.
René ADENYI
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