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Le candidat à la présidentielle de mars 2016, Gabriel Lauriex Ajavon était l’invité hier dimanche de l’émission "Cartes sur table" de la radio Océan Fm. Durant plus d’une heure, le frère de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, arrivé troisième dans ledit scrutin, n’a pas fait de cadeau au pouvoir de Patrice Talon.
Lors de la dernière présidentielle, Gabriel Lauriex Ajavon était candidat au même titre que son frère Sébastien. Mais comme il a eu à le préciser suite aux questions des auditeurs, rien ne les oppose contrairement à ce qui se dit . Chacun avait ses idées pour construire son pays, le Bénin. Examinant le pouvoir du nouveau départ après deux mois et quelques jours, Gabriel Ajavon qui a soutenu au second tour de la présidentielle le candidat Patrice Talon suite à la signature d’un protocole d’accord signé par 25 autres candidats n’est pas allé du dos de la cuillère pour le critiquer sans ménagement. " En vérité, il n’y a pas nouveau départ mais plutôt nouveau retard" a -t-il martelé en se basant sur les actes posés par le Président Patrice Talon et son gouvernement. Comme preuves, il cite la nomination des retraités à la tête des sociétés ou services, les remplacements ou limogeages des directeurs généraux ou patrons de services de l’ère Boni Yayi, la mauvaise communication du pouvoir en place, la non consultation d’aucun des anciens candidats qui ont soutenu Patrice Talon dans la prise de certaines décisions,etc. " 90% des Béninois sont mécontents du pouvoir de la rupture" a ajouté Gabriel Ajavon qui indique que sil’actuel chef de l’Etat n’aurait pas été élu s’il n’avait pas de l’argent ". Poursuivant ses tirs à boulets rouges sur le régime du nouveau départ, l’invité de l’émission a dit que jusque-là , le Président Talon n’a pas reçu un des anciens candidats qui l’ont soutenu pour le Palais de la Marina et que le ministre de l’intérieur qu’on voyait chaque fois , qui vous répondait chaque fois pendant la campagne présidentielle , a son téléphone sur vibreur. Condamnant le non respect des décisions de justice dans l’affaire de la tenue de l’assemblée générale de la Fédération béninoise de football, Gabriel Ajavon qui a laissé entendre que ces critiques sont véridiques et qu’en vérité, on ne devait pas donner le pouvoir politique à quelqu’un qui a déja le pouvoir économique. Il a fini en disant qu’il fera de grands déballages lors des cent jours du pouvoir du Président Patrice Talon dont certains membres ont composé brillamment avec le Président Boni Yayi sur qui on attribue tous les péchés d’Israël concernant la situation économique du Bénin.
Par Barack Godonou
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