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Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Gilbert Ulrich Togbonon, répondant aux questions des internautes dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la juridiction, ce lundi 24 juin 2019, a souligné que la non-extradition de l’ex ministre de l’économie et des finances, et ancien directeur général du FNM (Fonds national de la microfinance), ne lui permet pas d’échapper à la CRIET. Selon le procureur spécial, « l’Espagne a rejeté une demande d’extradition. C’est leur droit de rejeter. Nous en avons pris acte ; mais la procédure n’est pas finie », a-t-il précisé avant de rappeler que le dossier est en cours devant la commission d’instruction.
Il est reproché à Komi Koutché des irrégularités financières estimées à environ 60 milliards de francs CFA lors de son passage à la tête du FNM.
Abordant la question de la sécurisation des frontières et des attaques terroristes, Gilbert Ulrich Togbonon a souligné que le Bénin dispose aujourd’hui de lois pouvant réprimer le terrorisme. La lutte contre le terrorisme selon lui, est un travail d’ensemble qui incombe à tous les Béninois qui doivent coopérer, informer les officiers de police judiciaire des comportements anormaux.
Toutes les fois que la CRIET sera informée, poursuit le procureur spécial, la réplique sera donnée à travers les textes. « Il revient aux populations de coopérer, de dénoncer non seulement tous ceux qui viennent héberger chez eux mais également dans leur quartier », a-t-il insisté.
Par rapport au dossier ‘’Dangnivo’’, Gilbert Ulrich Togbonon a précisé qu’il s’agit d’ « un crime de sang qui ne rentre pas dans la compétence de la CRIET ». La CRIET selon lui s’intéresse aux affaires financières, les affaires à caractère économique, les affaires de stupéfiants et le terrorisme.
F. Aubin AHEHEHINNOU