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L’institut Cerco Bénin n’a toujours pas fini son chemin de croix avec les autorités béninoises. Contraint de fermer ses portes faute d’homologation, le promoteur décide d’offrir l’hébergement à tous les étudiants désireux de poursuivre leurs études à l’étranger sur les campus Cerco.
C’est dans un message aux parents que le promoteur de l’Institut Cerco s’engage à délocaliser ses étudiants dans la sous-région. Regrettant le sort réservé à son institut, Alain Capo-Chichi confie : " Nous sommes victime à mon sens d’un règlement de compte et j’espère que le Seigneur va nous aider et que les recours que nous faisons actuellement aboutiront’’. Il estime que " c’est une situation de conflits personnels qui n’ont rien à voir avec l’administration, les agréments et homologations". Dans son adresse aux parents des apprenants, il explique que la situation que vit son institut datait de peu de temps. " Il y a quelques mois, en tant que Président de l’Association des Établissements privés et expert Lmd, j’avais donné mon avis technique sur les examens nationaux en expliquant que techniquement ceci ne règlerait pas les problèmes évoqués qui ont motivé la décision de leur organisation", affirme-t-il. Cette situation a selon le promoteur de l’Institut Cerco, créé un conflit entre les autorités en charge de l’enseignement supérieur notamment la direction des écoles privés d’enseignement supérieur (Depes) et lui avec des menaces, dit-il. Alors que le dossier d’agrément fut lancé avec les pièces à fournir, " le Depes ne m’a pas adressé de lettre d’information alors que 6 mois plus tôt, tous mes collègues fondateurs avaient reçu ce guide de dépôt", regrette le promoteur de Cerco. Malgré cette situation, Alain Capo-Chichi avoue que " Ne voulant plus m’opposer à une réforme du ministère bien qu’en raison de ce que nous avons des diplômes homologués par le Cames, nous avons passé le cap d’un agrément ( Art 73 et 74 du décret 2008), j’ai décidé d’utiliser les 15 jours restants pour déposer malgré tout les 13 pièces, comptant sur la bonne foi des uns et des autres".
Bien que selon lui, toutes les pièces demandées ont été déposées, le Depes délivre une attestation défavorable pour signature non originale. Cette situation qui était une surprise pour celui-ci, ne l’a pas découragée.
" Etant absent du territoire national et en mission en Chine, j’ai signé le document avec ma signature manuscrite scannée mais il a estimé que ma signature n’était pas originale et cela constituait un motif de rejet", déplore le promoteur de Cerco.
Pour régler la situation et ne pas tomber sous le coup de la loi, Alain Capo Chichi explique la démarche menée. " J’ai fait envoyer par avion un colis DHL avec la signature manuscrite originale et nous avons pu déposer le dossier mais il n’a plus corrigé ladite attestation alors que nous avions reussi à déposer dans le délai officiel", a-t-il expliqué. Ceci n’a toujours pas favorisé les choses puisque le Depes est resté campé dans sa position. Toutes les portes tapées pour avoir gain de cause ont donc été vaines.
" Si notre recours n’était pas favorable et que nous sommes contraints de fermer en pleine année universitaire, nous prendrons les dispositions pour ceux d’entre vous qui souhaiteront poursuivre leurs études sur les autres campus de Cerco à l’étranger. Je m’engage à vous offrir gratuitement l’hébergement pour l’année universitaire afin de vous permettre d’achever vos études", annonce-t-il aux parents.
Alain Capo-Chichi ajoute qu’il n’y aura pas non plus de " frais de scolarité supplémentaire". Si la situation perdure, l’Institut Cerco Bénin va fermer ses portes dans les prochains jours.
G.A.
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