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Le secrétaire Général de la Commission Nationale de la Francophonie au Bénin, Adolphe Codjo KPATCHAVI, était ce lundi à la tête d’une délégation pour s’enquérir des dispositions prises par la CENA pour la tenue d’élections législatives crédibles et sans anicroche le 28 Avril prochain.
Echanger avec l’équipe dirigée par Emanuel Tiando et voir les dispositions pour l’organisation des prochaines élections législatives tient à cœur à la délégation de la de la Commission Nationale de la Francophonie. Au regard de la qualité des différentes consultations qu’elle a pilotées depuis sa mise en place en 2015, le Secrétaire Général de la Commission Nationale de la Francophonie au Bénin tout en félicitant la CENA, a exprimé le bien-fondé de sa démarche qui est de s’enquérir de l’évolution du processus et voir dans quelle mesure, son institution pourrait apporter un appui à l’organe de gestion des élections au Bénin.
Le président Emmanuel TIANDO n’a pas manqué de dire son satisfécit suite à cette démarche de SG de la Commission Nationale de la Francophonie. Il souligne que le secrétaire général n’a fait que devancer la CENA qui n’attendait que des directives précises avant d’entrer en contact avec ses partenaires. Selon lui, les choses se passent bien jusque-là mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de difficultés. Le président de la CENA a attiré l’attention de son hôte sur les locaux qui abritent son institution.
Au regard des prérogatives à lui assignées, la Francophonie ne finançant pas des projets de construction, le président a souhaité qu’en prime à la bonne gouvernance, il serait intéressant qu’une initiative d’érection d’un nouvel édifice soit prise.
Le président pense que l’OIF pourra apporter son expertise à la CENA dans le cadre de l’organisation des élections. Emmanuel TIANDO a aussi évoqué des besoins en logistique notamment en matériel informatique et l’accompagnement de la Francophonie.
La Vice-Présidente de la CENA Geneviève BOCO NADJO et le coordonnateur du Budget Dr Basile FASSINOU ont souligné au regard du contexte des réformes en cours dans le pays, qu’il est important de mieux sensibiliser les populations pour faire renaître un climat de confiance entre les différents acteurs impliqués dans le processus électoral.
Dans ce cadre, il s’avère nécessaire d’organiser une sensibilisation accrue et la formation des animateurs de la vie politique, ont-ils ajouté.
Le secrétaire Général de la Francophonie a promis d’étudier les doléances mais une correspondance viendrait formaliser tous ces besoins dans les jours à venir.
Giscard. A.
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