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L’ancien maire de la commune d’Akpro-Missérété, Michel Bahoun et neuf autres personnes dont des cadres de la mairie sont poursuivis pour des faits d’« abus de fonctions et escroquerie en parcelles » dans un dossier de bradage d’un domaine privé de 32 hectares.
A l’audience du lundi 05 août 2024 de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), les prévenus dans l’affaire foncière portant sur 32 hectares dans la commune d’Akpro-Missérété ont tous plaidé non coupable.
Il s’agit de l’ancien maire de la commune d’Akpro-Missérété et actuel chargé de mission du président de l’Assemblée nationale, Michel Bahoum sous convocation depuis le 22 juin après son interpellation le 21 juin ; neuf (09) autres personnes dont des cadres de la mairie d’Akpro-Missérété.
Les prévenus sont poursuivis pour « abus de fonctions et escroquerie en parcelles ». C’est à la suite de la plainte du représentant d’une collectivité.
Les prévenus se seraient accaparés des parcelles d’un domaine de 32 hectares appartenant à la collectivité. Seules 13 parcelles du domaine auraient été attribuées à la collectivité après les opérations de lotissement dans la zone.
Certaines parcelles du domaine ont été revendues sous d’autres noms.
Une partie du domaine aurait servie à la construction de la prison civile d’Akpro-Missérété, de la gare routière de Gouako et à l’installation de l’Ong CIPCRE, selon les réclamations du plaignant rapportées par Libre-express.
Un recensement des superficies occupées par ces diverses infrastructures a été ordonné par la CRIET.
Le juge a renvoyé le dossier au 25 novembre 2024.
A cette audience, l’actuel maire d’Akpro-Missérété, Joseph Hounkanrin et des membres de la collectivité plaignante seront écoutés par le juge.
M. M.