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Le procès d’extradition de Komi Koutché, ancien ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances de Boni Yayi a été ouvert ce jeudi matin dans la capitale espagnole. Les conseils de l’inculpé ont fait leurs dépositions et autres interventions devant le juge de l’Audience nationale de Madrid.
Chacune des deux parties s’est déplacée avec un collège d’avocats.
Du côté de l’Etat béninois, un collège de trois avocats a été commis : Me Max d’Almeida, avocat au barreau du Bénin, Me Manuel Sunkel et Me Israel Paz, tous avocats pénalistes au barreau de Madrid.
L’ex argentier s’est fait entourer de deux catégories d’avocats.
La première constituée de ses avocats notamment Me Luis Chabaneix, pénaliste aux barreaux espagnols, Me Théodore Zinflou, Me Victorien Fade, tous avocats au barreau du Bénin et Me El Hadj Diouf, ancien Ministre, ancien député, avocat au barreau de Dakar.
La deuxième catégorie concerne ceux désignés par la société américaine GS Internationale dont Komi Koutché est le Vice-Président pour l’Afrique. Il s’agit de Me Jaime Sanz de Bremond, avocat pénaliste, 40 ans aux barreaux espagnols, Me Gregory Thuan, avocat, ancien référendaire à la Cour européenne des droits de l’Homme et président de la commission « Droits de l’Homme’’ de l’Union des avocats européens.
Me Simone Williams, avocate aux barreaux de Washington et de New York, Me Thomas Lareeya, avocat aux barreaux de Washington et d’Accra, au Ghana.
Après les différentes plaidoiries, l’affaire est mise en délibéré sans précision sur le moment du verdict.
Le procureur de Madrid s’est opposé clairement à la demande de l’Etat béninois.
Komi Koutché avait été interpellé à Madrid alors qu’il partait pour Paris animer une conférence avec la diaspora béninoise sur la situation sociopolitique du pays.
Cette interpellation fait suite à un mandat d’arrêt international émis par les autorités béninoises pour malversations lors de sa gestion du Fonds national de la microfinance.
G.A.
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