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Candidat du Moden Fa Lumana à l’élection présidentielle de 2020, l’opposant nigérien Hama Amadou a animé une conférence de presse le mardi 22 septembre 2020. L’ancien président du parlement nigérien a répondu à plusieurs questions notamment celle de la validation de sa candidature à la prochaine présidentielle et son programme de société.
L’opposant Hama Amadou a réaffirmé son intention de se présenter à la prochaine présidentielle puisqu’il remplit selon lui les conditions d’éligibilité.
« La première condition, c’est d’être Nigérien d’origine et cette condition je la remplis (...). La seconde condition, c’est qu’il faut jouir de ses droits civils et politiques et je considère que je jouis pleinement de mes droits civils et politiques », a-t-il déclaré.
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2016, le principal opposant nigérien Hama Amadou avait été condamné à un an de prison ferme par la Cour d’Appel de Niamey dans l’affaire ‘’trafic international de bébés’’. Sa condamnation au regard des dispositions du Code pénal et du Code électoral rend Hama Amadou inéligible.
Pour lui, « il n’y a pas de peine qui soit mise en exécution sans avoir été au préalable prononcée par un juge ».
« Le leadership, ce sont les militants de base qui déterminent. Si les militants de base ne me reconnaissent pas comme leader, ça ne me servira à rien du tout. Si vous pensez que j’ai 70 ans et que c’est un problème, ceux que je vais utiliser eux n’auront pas 70 ans. Il faut une tête, des bras et des jambes solides », a-t-il affirmé.
L’opposant nigérien Hama Amadou a aussi clarifié la situation avec ses adversaires. « Les gens disent, ont veut que Bazoum soit éliminé. Pourquoi ? Je sais que si je suis en lice face à Bazoum, je vais battre Bazoum. Il suffit simplement qu’on parle tous les deux et on verra qui est le plus sage (...). Les gens qui croient qu’on cherche le pouvoir pour se venger de Tarayya, ils se trompent », a-t-il déclaré.
A l’en croire, le peuple n’acceptera pas de la Cour constitutionnelle des résultats falsifiés ou des annulations de vote. « Si le peuple veut, les décisions mal prises par la Cour constitutionnelle seront annulées. Donc, c’est au peuple que je fais appel », ajoute-t-il.
Si nous Nigériens, poursuit Hama Amadou, « nous continuons à entretenir le mythe de la main invisible qui vient de l’extérieur pour nous imposer nos choix ça veut dire nous reconnaissons implicitement que nous sommes encore des enfants sous tutelle ».
Concernant son projet de société, l’opposant met l’accent sur une réforme entière du système de l’Etat nigérien.
A.A.A
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