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Dans le but de renouer avec le dialogue social, le gouvernement après le rendez-vous manqué du 8 mars 2018, invite une fois encore les partenaires sociaux à la table des négociations. Chose curieuse, les centrales syndicales n’entendent pas se lancer dans les pourparlers sans la rétrocession des fonds défalqués. La Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB) dirigée par Kassa Mampo, est ferme sur cette position. Et c’est d’ailleurs ce qu’il compte notifier au gouvernement demain à l’Infosec de Cotonou. Les dernières interventions du syndicaliste sur une chaîne de radio expriment bien sa colère contre le gouvernement qui selon lui est incapable de gérer la crise. « Chez nous c’est une question de vie ou de mort. Si on te prend ton salaire et alors que c’est de ça tu vis, il faut se battre jusqu’au bout », affirme-t-il. Pour lui, c’est une question de légitime défense. Bien qu’il soit conscient des conséquences de ces mouvements, il n’entend pas lâcher prise. Les conséquences sont incalculables et les responsables syndicaux selon lui, déclinent toute responsabilité quant aux déconvenues découlant de la non satisfaction des revendications. A cela, il appelle tous les travailleurs à se lever pour une grève plus professionnelle. « Sans la rétrocession des défalcations à tous les travailleurs, victimes de tous les secteurs, pas de négociations. La CSTB dénonce tous les actes criminels du gouvernement contre les travailleurs qu’elle félicite pour la poursuite des luttes jusqu’à satisfaction de nos revendications », a t-il martelé.
G. A.