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Une nouvelle année judiciaire s’est ouverte, ce vendredi 09 novembre 2018, à la Cour d’appel de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
Se prononçant sur l’importance de la justice dans le processus de développement, le président de la Cour d’appel de Cotonou, Hubert Arsène Dadjo, a souligné qu’il s’agit de montrer son importance dans le processus de développement afin que le renforcement de la justice soit au cœur des préoccupations des autorités politiques. « Le développement équitable et durable en dépend aussi », a-t-il précisé. L’enjeu pour les pays, explique le président, n’est pas de mettre en place un système juridique et judiciaire qui rend justice, mais de les améliorer et de les renforcer afin d’obtenir une justice effective et efficace dans le but de favoriser un développement durable et équitable.
Selon le ministre de la justice et de la législation, les réformes récemment intervenues dans le secteur judiciaire concordent avec les nécessités de développement. Pour Séverin Quenum, il a été question d’apporter une réponse forte à la criminalité galopante au Bénin. Le développement durable, selon lui, ne se résoud pas au seul aspect écologique et économique ; il implique la prise en compte d’autres paramètres dont en particulier le travail des juges. Ce travail selon le Garde des sceaux, n’est pas des plus aisés « même si selon Voltaire, la fonction de juger est celle la plus belle de l’humanité ».
F. A. A.