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La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur la croissance en Afrique subsaharienne. Ce document montre une faible croissance de moins 3% en général bien que certains pays se démarquent tant bien que mal.
2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. C’est que révèle rapport Africa’s pulse, publié par la Banque Mondiale sur la croissance en Afrique subsaharienne. Selon l’économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l’Afrique croit presque à moins de 1% ». Trois facteurs principaux sont identifiés comme cause. La persistance des incertitudes liées aux actions commerciales dans le monde, ce qui affecte les exportations africaines et l’investissement ; le ralentissement des réformes structurelles dans les pays concernés notamment en ce qui concerne la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques a expliqué l’économiste. Albert Zeufack indique que malgré cette situation, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s’agit de l’Egypte, du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l’Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an.
Albert Zeufack, souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économie sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola qui s’en sortent avec moins de 1% ».
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Outre ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l’ensemble de la région », a indiqué le spécialiste de la Banque mondiale. Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d’Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l’efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l’Afrique. Albert Zeufack indique qu’il y a en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
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