1289 visiteurs en ce moment
« Nous traversons en ce moment une période post-électorale qui nécessite que nous nous unissions et que nous nous tolérions les uns les autres aussi bien dans la religion, la politique, la gouvernance que dans la société civile afin de relever les défis », a exhorté ce lundi dans son homélie, l’imam de la mosquée centrale de Djougou, Alfa Abdoul Razak Samari lors de la grande prière de la fête de la Tabaski à la place Idi à Irikpè-Ganan dans le troisième arrondissement.
Pour le guide spirituel, cette célébration doit unir les fidèles musulmans de la Donga et de Djougou en particulier dans leurs différences politiques et ethniques.
Les plaies et les divergences nées des élections passées, dira l’imam doivent être pansées. Un bon musulman, a expliqué également son imminence, doit prendre soin des relations familiales, pardonner toujours à l’oppresseur et s’attacher au livre d’Allah qu’est le Coran.
Un message que partage, sa majesté Kpétoni Koda 6, roi de Djougou, le Préfet de la Donga, Biao Ainïn Soulémane, le maire Alassane Zoumarou, l’honorable député de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT), Walis Zoumarou et de l’élu du peuple, Nouhou Bida des forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).
Faut-il le rappelé, la commune de Djougou qui est le fief de l’actu ministre d’Etat chargé du Plan, Abdoulaye Bio Tchané, a connu de vive tension lors des élections passées et l’atmosphère est toujours tendue entre les militants voir même les leaders ABT et FCBE qui se regardent toujours tous en chiens de faïence.
Alfa Abdoul Razak Samari est revenu dans son sermon sur le sacrifice même de la célébration de l’Aïd El Kabir. « En Arabe la fête Idi, veut dire le retour à Allah à son livre et à sa tradition », a éclairé le guide.
Cette tradition, poursuit-il, exige lorsqu’on revient de la prière le jour de la Tabaski de commencer avant toute chose à immoler son offrande. Ainsi, conseille le l’imam dans son message, le fidèle doit dire « Bismillah, Allahou akbar » (Au nom d’Allah, Allah est grand), avant d’égorger sa bête. Ce sacrifice constitue pour celui qui le fait, a en croire le sermon, un rapprochement à Allah en ce jour.
Une fois la bête immolée, dira le guide, le fidèle doit disposer du tiers pour sa famille, d’en donner en aumône le second tiers et de partager le dernier tiers aux proches.
« Lorsqu’on n’arrive pas à respecter cette tradition au niveau du partage, on ne vous tiendra pas rigueur », a rassuré Alfa Abdoul Razak Samari.
« Une bête visiblement borgne et atteint d’une maladie visible n’est pas valide pour le sacrifice, Dieu a prescrit le bien en toute chose, rendez parfait votre immolation en aiguisant bien le couteau pour éviter à la bête de souffrir » a-t-il insisté.
L’imam de Djougou n’a pas manqué de prier pour la paix au Bénin et dans tous les pays africains.
ABP