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Invité ce vendredi 12 octobre 2018, sur l’hebdo de Océan Fm, le directeur adjoint de cabinet (Dac) du ministre de l’enseignement supérieur, Josué Azandegbey, s’est prononcé sur plusieurs sujets relatifs au secteur. Il s’agit entre autres de la liste d’autorisation des universités privées, de leur homologation, des frais d’inscription des étudiants et des allocations universitaires.
Selon Josué Azandegbey, les listes d’Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) autorisés qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas officielles. Ce sont des « fake news », a-t-il déclaré. Aux dires de ce dernier les travaux du Conseil national consultatif en charge du dossier se poursuivent. Cette liste, informe Josué Azandégbey sera disponible mercredi prochain. Le Dac du ministre de l’enseignement supérieur a aussi précisé que sans une autorisation, les universités fermées ne pourront pas rouvrir leurs portes. La rentrée étant prévue pour le 15 octobre 2018, la liste des nouveaux bacheliers qui poursuivront leur formation dans les écoles et instituts sera rendue publique puisque la commission nationale de sélection a achevé son travail.
Homologation des EPES
Au sujet des examens nationaux organisés au profit des EPES, Josué Azandégbey, renseigne que la 2eme édition de la licence démarre ce lundi 15 octobre et celle du master aura lieu en novembre. C’est au ministère qu’il revient de statuer si les 03 éditions des examens nationaux vont s’achever sans aucune homologation des EPES.
Aussi, le directeur de cabinet a-t-il constaté que dans les universités publiques, à la suite des appels d’auditeurs de l’émission, des formations en licence et similaire à d’autres ont été initiées par des enseignants d’universités sur le campus. Une situation qui est suivie de près par une commission dans le but de procéder à un travail d’assainissement.
Le statu quo des frais d’inscription
Le gouvernement a décidé de maintenir le statu quo sur les droits d’inscription et de formation dans les universités nationales. L’inscription est toujours fixée à 15 000 FCFA pour les étudiants non secourus, non boursiers et les non-salariés en attendant que le Conseil National de l’Education achève sa réflexion sur le sujet. Selon Josué Azandégbey, depuis mai 2016, plus de 55 milliards de FCFA ont été injectés dans le fonctionnement des 04 universités nationales.
Près de 30.000 allocataires
Le gouvernement informe-t-il investit annuellement 3 milliards FCFA pour le compte du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS). Les nouveaux allocataires qui sont des étudiants démarrant la première année d’études à la rentrée universitaire 2018-2019 sont au nombre de 15 000. Ce qui fait que près de 30.000 étudiants vont bénéficier d’allocations universitaires.
Le directeur adjoint de cabinet n’a pas manqué d’expliquer les critères de fixation des quotas d’allocations universitaires au titre de cette rentrée.
En ce qui concerne l’hébergement, la restauration et le transport, il a affirmé que : « L’Etat a la vision d’offrir de meilleures conditions aux étudiants ».
Pour ce faire, une commission travaille pour définir un coût abordable des services sociaux afin d’offrir aux apprenants de meilleures conditions.
Par ailleurs, Josué Azandegbey n’a pas attesté si la délégation de service public au niveau du COUS sera effective dès cette rentrée. « La commission travaille sur le sujet », a dit-il confié.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
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