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Le contrat qui lie le Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) et le Bureau Maritime International (BIM) dans le cadre de la gestion du Bordereau Électronique de Suivi de Cargaison (BESC) arrive à expiration dans quelques semaines. Alors que le CNCB s’est évertué à disposer de sa plate-forme en vue de son autonomie, certains agents usent de divers stratagèmes pour torpiller l’initiative en vue d’implémenter leur propre plateforme.
Le CNCB pourra-t-il disposer de sa propre plate-forme pour la gestion du Bordereau Électronique de Suivi de Cargaison (BESC) ? C’est la question qui se pose depuis quelques jours eu égard aux faits et gestes de certains responsables en service dans cette société .
De quoi s’agit-il ?
Le contrat qui lie BIM au CNCB arrive à expiration dans quelques semaines. Dans ce cadre et par anticipation , le CNCB a développé et implémenté une nouvelle plate-forme et un réseau d’agents à l’international pour la continuité du service.
Une bonne innovation que n’apprécie guère certaines agents du CNCB et pas des moindres. Depuis un moment, ces derniers usent de tous les moyens pour saboter l’initiative en vue d’imposer leur plateforme à la société qui les emploie.
Dans la mise en œuvre de leur plan, ils essaient d’écarter des postes de décision, tous les éléments gênants à leurs yeux. Ces derniers sont remplacés à certains postes par des agents au service de la mafia.
De sources concordantes, l’un des agents a abandonné son poste de travail sans aucune autorisation d’absence pendant plusieurs mois et sans être inquiété. Mais aussi paradoxale que cela puisse paraître, le DG par intérim du CNCB semble virer régulièrement les salaires et rappels de ce dernier.
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour indiquer qu’en réalité ce dernier semble aller travailler à la mise en place de leur système pour un retour triomphal en trompant sa hiérarchie
Selon nos investigations, plus d’une vingtaine de millions de francs CFA avait été débloqué en 2016 à la même équipe sans réaliser ladite plate-forme. Dès lors , il se pose alors la question de savoir pour quelle raison le DG par intérim hésite-t-il à faire rembourser les primes indûment perçues et les frais de la plate-forme illégalement perçus ?
Une situation qui doit interpeller le Bureau d’analyses et d’investigation de la présidence et l’autorité de tutelle qu’est le ministre des transports.
Le Ministre des Infrastructures et des Transports doit mettre fin rapidement à cette pagaille qu’organisent le DGpi et ses acolytes.
Nous y reviendrons
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