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La police a interrompu dans l’après-midi de ce lundi 16 octobre 2017, la conférence de presse organisée à leur siège à Akpakpa, par l’Ordre National des Pharmaciens du Bénin.
Alors qu’on pensait que la crise au sein de l’Ordre des pharmaciens relèverait du passé après les derniers arrêts rendus par la Chambre administrative de la Cour suprême, cet après-midi, en pleine conférence de presse à son siège, le bureau de l’Ordre des pharmaciens du Bénin, dirigé par Dr Moutaitou Tidjani Toukourou, s’est vu intimer l’ordre d’arrêter sa présentation sur la Journée internationale de Lutte contre les faux médicaments.
Une opération menée par un détachement de la police du commissariat central de Cotonou qui a fait irruption dans la salle où se déroulait la conférence de presse dirigée par Dr Moutiatou Tidjani Toukourou et son collègue Dr Falilou Adébo.
A l’origine de l’interruption, il serait reproché à l’équipe que dirige Moutiatou Toukourou de n’avoir pas attendu une rencontre prévue pour mardi 17 octobre prochain avant de faire cette sortie médiatique.
Ladite rencontre serait initiée par le préfet du Littoral Modeste Toboula avec les protagonistes de la crise.
Pour rappel, les arrêts rendus par la Chambre administrative de la Cour suprême avaient déclaré irrecevable, la requête du bureau dirigé par Moutiatou Toukourou qui demandait l’annulation de l’élection de Charles Henri Ainadou.
Visiblement, la famille des pharmaciens est encore loin de retrouver l’union rêvée. Le camp Toukourou accuse la Cour de n’avoir pas examiné le fond de la requête. Une position que déplore Dr Louis Koukpemedji, Président du Syndicat indépendant des pharmaciens du Bénin (Siphab).