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Certains membres de l’opposition n’adhérent pas du tout aux recommandations issues du dialogue politique tenu du 10 au 12 octobre dernier au Palais des Congrès de Cotonou. Ils ont exprimé leur position ce jeudi 31 octobre 2019, lors d’une conférence tenue au domicile de Nicéphore Soglo à Cotonou.
Candide Azanaï, Guy Mitokpè, les anciens députés Léon Basile Ahossi, Justin Adjovi, l’ancien ministre des Affaires étrangères Saliou Akadiri et Gérarldo Gomez de l’Usl ont pris part à cette rencontre.
Dans la déclaration lue par l’ancien président de la République, ces leaders de l’opposition critiquent les propositions telles que l’organisation des élections générales, la loi d’amnistie, et le poste de vice-président de la République.
Pour eux, l’organisation des élections générales en 2026 serait une « vaste escroquerie ».
A en croire Nicéphore Soglo, la 8ème législature déjà tant décriée ne peut terminer son mandat en 2023.
Concernant la loi d’amnistie, les opposants soutiennent que justice doit être rendue et donc « les tueries de Cadjèhoun, Kandi, Tchaourou et Savè ne doivent pas rester impunies ». Ils ont également souhaité que les autres leaders en exil tels que Sébastien Ajavon et autres bénéficient de l’amnistie.
Au sujet du poste de vice-président de la République, il s’agit selon eux d’un ‹‹ complot contre le peuple ››.
Soglo et ses alliés dissuadent l’Assemblée nationale contre « toute tentative d’une loi induisant le parrainage par des élus quels qu’ils soient ».
A.A.A
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