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Suite aux recommandations du Chef de l’Etat Patrice Talon à la rencontre de lundi 15 juillet, les 11 partis de l’opposition se sont entretenus tour à tour avec le ministre Sacca Lafia. Ceci dans leur but de se conformer à la charte des partis politiques.
Lors de leur réunion tenue le jeudi 18 juillet 2019, le bureau politique des FCBE a fait le compte rendu de la rencontre avec le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique.
Rendant compte de la séance tenue avec Sacca Lafia, le porte-parole Nourenou Atchadé a notifié que le parti FCBE n’existe plus officiellement depuis le 17 mars 2019. Pour se conformer aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques comme l’a voulu le président Talon, le ministre de l’intérieur après la rencontre a fait un certain nombre de recommandations aux formations politiques dont la création d’un nouveau parti.
Le bureau politique a décidé de réunir le Bureau Exécutif National le 25 juillet prochain pour une analyse plus approfondie de la situation. Avant toute décision, le bureau politique envisage de prendre l’avis du président d’honneur du parti, l’ex président Boni Yayi. Aussi, a-t-il été suggéré que le bureau politique consulte « les autres formations politiques de l’opposition notamment l’USL et le PCB pour recueillir leurs avis sur l’attitude commune à adopter, face au ministère de l’intérieur ». Toutefois, « un comité a été mis sur pied pour accomplir les diligences nécessaires au cas où le Bureau Exécutif National déciderait de déposer les dossiers demandés par le ministre ».
Lors de la réunion des FCBE, le Bureau politique s’est également penché sur les intoxications calomnieuses et diffamatoires abondamment relayées qui faisaient état de ce que certains dirigeants du parti auraient accepté, moyennant la somme de 300 millions FCFA, pour prendre part à la rencontre avec le chef de l’Etat du lundi 15 juillet. « Cette intoxication qui, curieusement ne vise que les dirigeants de notre parti est l’œuvre d’une certaine espèce de politiciens coutumière de faits, utilisée comme cheval de Troie dans tous les systèmes », souligne le compte rendu du bureau politique.
Condamnant cette cabale diffamatoire, il rassure tous ses militants et sympathisants du parti que « la lutte qu’il a commencée seul, au départ, depuis 2016 et qui est une lutte pour la démocratie, la paix et le développement se poursuivra ».
Le dernier point abordé lors de la séance est relatif aux conditions de détention des prisonniers de la crise post-électorale. Ayant reçu une lettre dans laquelle le collectif des prisonniers de la crise post-électorale se plaignent de leurs conditions de détention et demandent au parti de prendre toutes les initiatives devant concourir à leur libération, le bureau politique a décidé d’envoyer une petite délégation à la prison civile de Cotonou pour leur apporter leur soutien moral. Le bureau politique a aussi suggéré de se rapprocher des autres formations politiques qui ont reçu la même correspondance afin de trouver des solutions communes.
A l’entame de la séance, ils ont observé une minute de silence en la mémoire de feu Marcel de Souza, beau-frère du président Boni Yayi, président d’honneur du parti décédé le 16 juillet 2019 à Paris.
Akpédjé AYOSSO