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Le parlement béninois a adopté, mardi 05 mars 2024, un nouveau Code électoral. Les dispositions contenues dans la nouvelle loi qui régit le jeu électoral au Bénin, favorise la participation des partis politiques, toutes tendances confondues, aux différentes élections, notamment celles de 2026 qui retiennent les attentions.
La réforme du système partisan telle que souhaitée par la classe politique, et mise en œuvre par le chef de l’Etat Patrice TALON s’est matérialisée une fois encore au parlement, par l’adoption, mardi 05 mars 2024, d’un nouveau Code électoral. La nouvelle loi a été votée en présence des élus des grands partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, notamment le Bloc Républicain (BR), l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), et Les Démocrates (LD), principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON.
Selon le nouveau Code électoral, ces trois grandes formations politiques disposent du nombre de parrains nécessaires pour participer à la présidentielle de 2026. Aucune disposition du code n’empêche un parti, fut-il Les Démocrates, la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ou d’autres, de participer aux élections législatives et communales de 2026. Mieux, le fait que leurs élus ne puissent être débauchés, les stabilisent. Un parti comme la FCBE qui n’est représenté au parlement, mais qui dispose de maires, pourra valablement participer aux élections. Par ailleurs, le seuil de 20% des suffrages défini pour lever des sièges, ne constitue pas une entrave à leur participation aux élections. Toutefois, les grands ensembles qui s’estiment les plus forts, et assez représentatifs, doivent s’en féliciter.
A deux ans des élections générales de 2026, les partis qui s’estiment moins forts, et faiblement représentés à travers le territoire national, ont encore la possibilité de mieux s’enraciner.
En optant pour l’alignement du nombre de parrains nécessaires pour être candidat à la présidentielle, au seuil de représentativité dans les circonscriptions électorales par exemple, certains partis ne pourraient pas disposer des parrains nécessaires. D’où l’option retenue par le parlement, et qui permet à tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, de participer valablement à la présidentielle de 2026.