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Le Directeur de l’habitat et de la construction, Victor Kouassi Ananouh à travers une sortie médiatique a donné des clarifications sur le projet de construction de 20 000 logements du gouvernement du président Patrice Talon sur toute l’étendue du territoire national. Dans ses explications, il a rappelé le nombre de logements affectés dans chacune des villes retenues pour ce projet.
Dans la commune d’Abomey-Calavi, il est prévu de construire 11.500 logements de type F4 (c’est à dire 3 chambres à coucher et un salon). Par rapport au type F4, il y a deux modèles : le modèle appartement et le modèle logement individuel, a précisé le Directeur de l’habitat et de la construction.
Pour le compte des autres départements, c’est le modèle logement individuel qui a été retenu en fonction de la sociologie du pays, a-t-il souligné.
Ainsi, il est prévu « la construction de 3000 logements à Porto-Novo, 2500 logements à Parakou, 1000 logements à Sèmè-Podji, 700 à l’interface d’Abomey et de Bohicon pour que les deux villes puissent en bénéficier, 300 logements entre Pahou et Ouidah, 200 logements à Natitingou, 200 à Djougou, 100 à Malanville, 100 à Kandi, 100 à Dassa, 100 à Pobè, 100 à Aplahoué, 100 à Lokossa », a rappelé Victor Kouassi Ananouh.
Il informe que le chef de l’État a ajouté récemment 100 à Allada.
Plus de 500 milliards FCFA d’investissement
Selon lui, le prix à payer par l’acquéreur est « le prix de revient exact du bâtiment plus 1 à 2% au maximum. Tout le reste des frais financiers, c’est l’État qui va rembourser en lieu et place des acquéreurs sous forme de bonification », a précisé le directeur de l’habitat et de la construction.
Tout le programme, poursuit-il, va coûter environ 350 milliards FCFA, mais l’État va rembourser en plus de ce montant, 169 milliards de frais financiers sur 20 ans comme bonus d’accompagnement pour la population.
Dès qu’un acquéreur va vouloir prendre sa maison, il n’aura pas besoin de payer ni une caution, ni une avance sur loyer, a souligné le directeur de l’habitat et de la construction. Il suffit qu’une banque se porte garante et atteste qu’au regard des revenus mensuels qui passent sur son compte en banque, qu’il est en mesure de payer mensuellement les charges jusqu’à épuisement total du coût du logement, soit 17 ans avant de prendre le titre de propriété, a-t-il expliqué.
Selon Victor Kouassi Ananouh, tout le milieu retenu pour le projet sera assaini, la viabilisation primaire sera fait, les espaces verts seront assurés, les arbres et tout ce qu’il faut pour qu’on ait des quartiers écologiques sont respectés dans ce programme.
F. A. A.