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Après une mission au Bénin et au Togo du Fonds international de développement agricole (FIDA) en vue d’identifier un programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA), il a été élaboré un aide-mémoire.
Signé mardi 12 novembre 2019 à Grand-Popo, par Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour le compte du Bénin, Noël Koutéra Bataka, son homologue du Togo, et Lisandro Martin, directeur Division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA, ce document témoigne de ce que le Bénin et le Togo disposeront bientôt de marchés agricoles intégrés grâce au Programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA).
Prévu pour démarrer en 2020, le but de ce programme est de permettre aux deux Etats, d’augmenter leurs échanges commerciaux agricoles et de lutter contre la pauvreté en milieu rural.
Lisandro Martin souligne que c’est la première fois que le FIDA initie un programme conjointement avec les gouvernements du Togo et du Bénin. Il est question d’une volonté pour les deux pays de créer une synergie entre les marchés agricoles. Le directeur Division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA annonce que le programme travaillera à l’amélioration de la productivité du riz au Bénin.
Le ministre de l’Agriculture et de la Production animale et halieutique du Togo, Noël Koutéra Bataka, s’est réjoui de cette proposition du FIDA, notamment en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté en milieu rural. Tout en rappelant les circonstances ayant conduit à la conception de ce programme, il fait cas des retombées pour les deux pays.
Pour Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin, « les producteurs auront accès aux marchés régionaux, interrégionaux et internationaux », grâce à ce programme. Il souligne qu’il sera installé quatre à six gros marchés de regroupement tout au long de la frontière.
M. Dossouhoui explique que dans la typologie des marchés, figurent des marchés primaires de collecte dans les villages, des marchés de regroupement dans des villes ou dans les zones frontalières. « Cela portera sur la plupart de nos produits agroalimentaires, de la production végétale à la production halieutique animale en passant par la production animale », a indiqué le ministre.
Le coût global du programme est estimé à 100 millions de dollars, soit 58 milliards FCFA dont les 50 % sont pris en charge par le FIDA. Ses composantes sont : « Accès au marché et appui à l’entrepreneuriat » pour 60,8 millions de dollars, soit 61 % ; « Transformation de l’agriculture familiale adaptée aux changements climatiques » pour 26,9 millions de dollars, soit 27 % et les coûts de mise en œuvre dont le montant est de 7 millions de dollars (7 %).
G.A.
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