Accroître la productivité et l’accès aux marchés d’exportation pour des chaînes de valeur agroalimentaires notamment l’ananas et l’anacarde ; c’est le but du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversificaton des Exportations (PACOFIDE). Le projet a été lancé le 18 mai 2021 par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Gaston Dossouhoui.

Le PACOFIDE bénéficie d’un financement à hauteur de 160 millions de dollars US, soit environ 94 milliards de Francs CFA de la Banque Mondiale. « Le but ultime du PACODIFE est de créer les conditions d’une meilleure prise en main des spéculations agricoles, d’une amélioration de la qualité de la production nationale, d’une augmentation de la productivité et d’une logistique moderne adaptée pour le transport et l’accès rapide vers les marchés rentables pour le secteur privé », a déclaré le directeur Général de l’APIEx Laurent Gangbes lors de la cérémonie officielle de lancement.

Selon le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, l’objectif du gouvernement est de pérenniser les acquis du secteur agricole. « Faire du Bénin une puissance agricole », c’est le crédo du Programme d’actions 2021-2026 du Président Patrice Talon et de ce point de vue, nous sommes sur le bon chemin », a indiqué Gaston Cossi Dossouhoui.

D’une durée de six ans, le projet sera mis en œuvre à travers les composantes suivantes : promotion d’un environnement favorable au développement du secteur agroalimentaire et des exportations ; amélioration de la compétitivité des chaînes de valeurs ciblées ; promotion des investissements du Secteur Privé ; appui institutionnel et gestion de projet.

Ce projet permettra la construction à l’aéroport de Cotonou d’un terminal de froid transitoire et mobile et d’un terminal de fret frigorifique à l’Aéorport de Glo-Djigbé. Il est également attendu de ce projet la création de 5.000 hectares de nouvelles exploitations d’ananas ; de 35.000 hectares de nouvelles plantations d’anacardes ; la réhabilitation de 100.000 hectares d’anciennes exploitations d’anacarde et la transformation au Bénin de 25% de la production nationale de noix d’anacarde et de 35% de la production d’ananas.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a exhorté l’équipe de mise en œuvre du projet « à faire preuve d’abnégation, de détermination et d’un suivi constant de l’exécution des activités, et cela, en collaboration avec les structures techniques et les ministères sectoriels concernés ».

A.A.A