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« Le gouvernement de Patrice Talon a tourné dos à la navigation à vue », a affirmé Me Rufino d’Alméida, Directeur de Cabinet du ministre du Plan et du Développement par rapport au Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (Ravip). Invité de l’émission « Forum Politique » de la radio Capp Fm ce lundi 13 Novembre 2017, il s’est évertué à expliquer ce recensement qui aura pour mérite de donner des chiffres fiables au gouvernement pour une gestion planifiée du pays. Le choix de l’opérateur Safran, le caractère non électoral de l’opération ont été les zones d’ombre qu’il a clarifiées. Pour lui, contrairement à ce qu’essaient de ventiler dans l’opinion publique certains politiques, l’Insae n’a pas été exclu de processus. Me d’Almeida a expliqué que le gouvernement a fait l’option de confier l’opérationnel à l’Agence Nationale de Traitement. << Le groupe Safran vient en appui technologique à l’Agence Nationale de Traitement>>, a-t-il précisé.
La polémique autour de la supposée mauvaise réputation du groupe Safran dans la sous-région et plus précisément au Kénya a été également clarifiée par le Directeur de Cabinet de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt). « Le groupe Safran a réussi son opération mais la structure chargée de l’utilisation des données a péché », a-t-il clarifié.
Selon ses explications, le Ravip n’a pas un caractère électoral parce qu’il prend en compte toutes les couches de la société, les nouveau-nés et même les étrangers résidant au Bénin. « Pour réussir le PAG, les actions doivent êtres basées sur des chiffres fiables et le Ravip donnera au gouvernement des chiffres fiables pour gérer le quotidien des Béninois », a précisé le Directeur de Cabinet du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané.
A.TOGNON