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Le budget de l’État exercice 2018 s’élève à 1862,918 milliards de francs contre 2010,586 milliards de francs en 2017. L’information a été révélée ce mardi 31 octobre 2017, par Gratien Laurent Ahouanmènou, conseiller technique à l’Economie du président Houegbédji, à l’occasion d’un séminaire des parlementaires organisé dans le cadre de l’appropriation dudit projet de loi.
Le budget de l’État exercice 2018 a connu une baisse par rapport à celui de l’année 2017. De 2010, 586 milliards de francs, il est passé à 1862, 918 milliards de francs, soit une différence de 147 1667 milliards de francs. Selon Gratien Laurent Ahouanménou, ce recul s’explique par l’option faite par le gouvernement de poursuivre en partenariat public-privé les réformes liées à l’amélioration de la qualité de la dépense publique. A l’en croire, ce projet de budget, conformément aux recommandations issues des débats d’orientation budgétaires, a tenu compte de la conjoncture économique actuelle et du réalisme budgétaire tout en accordant une attention particulière au problème de chômage des jeunes et au volet social dans toutes réformes ou restructurations envisagées. L’information a été lâchée ce mardi 31 octobre, lors de la deuxième et dernière journée des travaux du séminaire d’appropriation par les députés des éléments d’analyse du projet de loi de finances pour la gestion 2018. Cette séance est organisée par l’Unité d’analyse, de contrôle et d’évaluation du budget de l’Etat (Unaceb) et le Projet d’appui au renforcement des capacités et à la modernisation de l’Assemblée nationale (Parcman), deux organes techniques du Parlement. Et ce en prélude au démarrage de l’étude en commission budgétaire du projet de loi de finances pour la gestion 2018 dès la semaine prochaine.
Le conseiller technique à l’Economie du président de l’Assemblée nationale a aussi, entretenu les députés sur le thème : « Cadrage macroéconomique et pertinence des prévisions ». Il a mis un accent particulier sur la politique économique du régime Talon en 2018. Ce cadrage, selon ses dires, serait orientée vers la poursuite de la mise en œuvre des réformes du Programme d’actions du Gouvernement(Pag).
B. CAKPO