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C’est ce mardi 30 juin 2020 que le décret portant N°2018-563 adopté le 19 décembre 2018 fixant les normes minimales de performance énergétique et le système d’étiquetage énergétique des lampes et climatiseurs individuels en République du Bénin, entre en vigueur. Le directeur général de l’Agence béninoise d’électrification rurale et de maîtrise d’énergie (ABERME), Jean-Francis Tchékpo l’a rappelé ce dimanche 28 juin 2020 au cours de l’émission ‘’90 mn pour convaincre’’ de la radio nationale. Mais en raison de la pandémie de Coronavirus actuellement dans le pays, les importateurs d’équipements non réglementaires disposent encore d’une période d’un an pour se conformer à la réglementation en vigueur, a-t-il informé.
Selon le directeur général de l’ABERME, Jean-Francis Tchékpo, il ne s’agit pas d’une prorogation du délai. « On ne proroge pas le délai. Le décret entre en vigueur le 30 juin, mais nous allons observer une période d’un an où il n’y aura pas de pénalité à l’endroit des importateurs », a-t-il expliqué. A l’en croire, le gouvernement va laisser la liberté aux importateurs de se débarrasser de ces équipements, d’aller vers les laboratoires pour tester les équipements qui étaient en stock afin de se se rendre compte de leur conformité aux normes, et par la suite de prendre les dispositions qui permettraient d’écouler ou de débarrasser leur magasin desdits équipements. Le directeur général de l’ABERME a par ailleurs précisé que l’objectif visé par ce décret est d’assainir le secteur énergétique à travers l’accès à la population d’équipements efficaces, et qui permettent de faire désormais des économies sur la consommation d’électricité.
Sur la question de la restitution ou non des équipements non- réglementaires à leurs fournisseurs, il fait savoir que tout dépend du contrat avec ces derniers. Selon Jean-Francis Tchékpo, « il y a des éléments qu’on peut récupérer dans les lampes aujourd’hui pour faire des lampes efficaces. « On peut faire des récupérations d’une partie, changer l’électronique qu’il y a à l’intérieur, mais maintenir l’ensemble de la partie physique de manière à ne pas tout perdre », a-t-il confié.
Le directeur général des ressources énergiques, Todéma Assah, invité aussi dans l’émission a pour sa part annoncé l’installation dans le pays de nouvelles structures. « Nous avons plus d’une dizaine de structures qui vont s’installer. Celles qui sont là déjà sont un peu éparpillées dans le pays. On peut compter deux à trois qui se sont installés et qui ne respectaient pas la réglementation », a-t-il expliqué. A l’en croire, ces structures vont s’installer en milieu rural, mettre en place un système de prépaiement pour permettre aux populations de payer leur consommation avant d’avoir accès à l’électrification.
Selon Todéma Assah, le souhait des populations est d’avoir l’énergie conventionnelle. Le système solaire ou le système décentralisés pour elles, débitent l’énergie électrique « de moindre qualité par rapport au réseau ». Ce qui selon lui, n’est pas du tout vrai. « On a la même qualité d’électricité par rapport au réseau », a rassuré le directeur général des ressources énergiques. La préoccupation selon lui se situe au niveau du coût d’installation des infrastructures, et là, pour permettre aux populations d’avoir l’électricité 24H/24, on passe au système de stockage à travers des batteries qui leur permettent d’avoir l’électricité en soirée au moment où il n’y aura pas le soleil. « Mais au-delà, l’Etat a mis en place les mini-centrales », a-t-il expliqué.
F. A. A.
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