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Le professeur Mohamed Chérif-Deen Rahimy a réagi suite à l’approbation, en conseil des ministres, des conclusions du rapport d’audit comptable et financier sur le Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de Drépanocytose (CPMI-NFED). Il a fait des clarifications, jeudi 7 janvier 2021, lors d’un point de presse au Codiam.
Les termes « graves anomalies » et « malversations » ne se retrouvent nulle part dans le rapport d’audit sur le CPMI-NFED comme cela a été mentionné lors de la présentation des conclusions de l’audit en conseil des ministres le 23 décembre 2020, selon le directeur du Centre.
Lors du point de presse, le directeur a indiqué qu’il tenait à « rétablir la vérité » sur les griefs qui lui sont faits dans le rapport. Réfutant les accusations portant sur l’inexistence de budget pour les années 2011, 2012, 2015 et sur le non-respect du principe de séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable, le professeur Mohamed Chérif-Deen Rahimy indique : « (…) La commission a su que le Centre a été établi en établissement par suite de mutation institutionnelle en 2010 et que le premier concours financier de l’Etat s’est effectué seulement en 2012 (…), son premier Conseil d’Administration a été nommé seulement en 2013 pour un mandat de trois (3) ans (…) l’Agent Comptable a été appelé à une promotion par le Ministre de la santé, sans un remplaçant d’avril 2014 jusqu’en décembre 2015 ». Concernant les griefs relatifs au non respect des seuils de passation des marchés publics et de gestion peu transparente, le professeur Rahimy rétorque que « le processus d’attribution du marché de l’extension latérale du bâtiment abritant le siège du CPMI-NFED, à savoir l’appel d’offres ouvert (…) a été géré par le Ministre de la Santé en qualité d’autorité de tutelle ».
Le directeur du CPMI-NFED dénonce un rapport produit « en toute opacité et en violation des règles et usages régissant un audit régulier, transparent, professionnel, contradictoire et impartial ».
L’objectif est de nuire à sa réputation et au modèle inédit du Centre, a-t-il ajouté.
Pour finir, le professeur Mohamed Chérif-Deen Rahimy dit être dans l’attente de l’écoute du Chef de l’Etat.
M. M.