Les engagements sans suite, les promesses en l’air et le populisme n’auront pas droit de cité durant ce quinquennat. Le Président Talon n’entend pas laisser place à ces pratiques peu orthodoxes. Au cours de ses échanges avec les syndicats des enseignements primaire et secondaire, le chantre de la Rupture a manifesté le désir d’entreprendre une franche et sincère négociation que de promettre des monts et merveilles aux enseignants.

Les revendications des travailleurs peuvent bien conduire les gouvernants à des discours politiques, des promesses vaines et à l’endettement public. Le Chef de l’Etat a attiré l’attention des syndicalistes sur la nécessité de contrer ces actes qui ont cours par le passé. « Le populisme est la chose la plus dangereuse pour une nation. Ne conduisez pas vos dirigeants dans le populisme. Faisons les efforts d’aujourd’hui pour le mieux-être de demain (…) », a émis le Président Talon au cours des négociations avec les syndicats ce mardi 06 février 2018, au Palais de la République. Parlant du débrayage entamé dans le secteur de l’éducation depuis près de trois semaines, Patrice Talon a invité les acteurs du domaine à se mettre au service de la Nation en reprenant les cours que de durcir le ton. « Aujourd’hui, on n’a pas les moyens de prendre des engagements pour 700 milliards FCFA sur dix ans. Mais nous respectons nos engagements. Depuis que nous sommes là, chaque fois qu’on s’est engagé à faire quelque chose, on l’a fait. C’est pourquoi, il ne serait pas responsable de prendre des engagements illusoires », précise le Chef de l’Etat qui souhaite faire feu de tout bois pour satisfaire les préoccupations urgentes et poursuivre les négociations en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Boniface CAKPO