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Le gouvernement a adopté en conseil des ministres du 17 mai 2017, le plan d’affaires pour la délégation de la gestion du complexe du pare national de la Pendjari à African Parks Network. Son coût global est d’environ 15 milliards de francs CFA. Par ailleurs, il a été décidé de l’aménagement des voies de desserte de la réserve de biosphère de la Pendjari et de la réserve de biosphère transfrontalière du W.
« Réhabiliter et enrichir le complexe du parc national de la Pendjari et sa périphérie sur le long terme en tant que partie intégrante du plus grand écosystème de savanes protégées d’Afrique de l’Ouest. Ceci implique une gestion efficace et moderne, adaptée aux objectifs de conservation, tout en contribuant au développement du tourisme et a une nouvelle dynamique de développement économique et social ». C’est la vision qui a amené le gouvernement à adopter le plan d’affaires pour la délégation de la gestion du complexe du parc national de la Pendjari à African Parks Network.
D’un coût global de vingt-six millions de dollars US, soit environ quinze milliards six cent millions de FCFA dont trois milliards six cent millions de FCFA à prendre en charge par l’Etat béninois et douze milliards de FCFA, par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), le Conseil a décidé de mettre en place un préfinancement par le budget national en attendant le bouclage du financement avec les PTF.
Le conseil des ministres a aussi décidé de l’aménagement du réseau routier Tanguiéta-Batia-Konkombri-Mekrou-Banikoara-Sampéto pour favoriser l’accès de la réserve de biosphère de la Pendjari et de la réserve de biosphère transfrontalière du W.
Selon le compte rendu de la rencontre hebdomadaire des ministres, les réserves de faune de la Pendjari et du W enregistrent actuellement des arrivées de touristes nationaux et étrangers qui atteignent chaque année environ 7000 visiteurs, dont plus de 6 500 pour la seule réserve de la Pendjari.
La mise en place d’infrastructures et d’équipements permettra de résoudre les difficultés actuelles d’accessibilité et de desserte des deux réserves, qui constituent l’un des handicaps majeurs à leur bonne fréquentation.
Armel TOGNON