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Les travailleurs réunis au sein du SYNTRAJAB, du SYNTRA- JUSTICE, du SYNGOJUB, de l’UNOGEC, du SNAPE-JUSTICE et de l’ UNP-JUSTICE observent dès le mercredi 18 octobre 2017 à partir de 00 heure, un arrêt collectif de travail de 48 heures jusqu’à jeudi à 24 heures. Plusieurs raisons sont à la base de ce mouvement de débrayage. Il s’agit surtout du mutisme du Garde des sceaux à satisfaire les revendications légitimes des travailleurs et de l’échec des multiples démarches auprès partenaires sociaux en vue d’amener le ministre à organiser des négociations autour des points de revendications avant la rentrée judiciaire 2017-2018.
Les organisations syndicales signataires de la motion de grève entendent observer un arrêt collectif de travail ’’d’avertissement’’.
Au total, 29 points sont inscrits dans la motion de grève des syndicats de la Justice. Il s’agit entre autres de l’abrogation pure et simple du décret n° 2017-388 du 4 août 2017 et de l’arrêté n° 2017-074 du 11 septembre 2017 et la reprise des nominations conformément aux textes en vigueur, la prise d’une note de service organisant la mutation des personnels des services judiciaires et administratives, la signature de l’arrêté interministériel portant prime de vacances au profit des personnels des corps des services judiciaires et ceux administratives officiant dans les juridictions, l’abandon définitif du processus de délocalisation d’une partie du ministère de la justice et de la législation à Porto-Novo et la construction d’un siège unique pour le ministère, l’organisation des concours professionnels au profit des personnels des services judiciaires, administratifs communs et des greffiers.
Les travailleurs réunis au sein des différentes organisations syndicales rendent le gouvernement responsable des déconvenues qui découleraient de la non satisfaction des revendications et mettent en garde le chef de l’Etat et le ministre de la justice contre les mesures d’intimidation qui ne feront que durcir le mouvement.
F. Aubin AHEHEHINNOU