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Le Ministre Dona Jean-Claude Houssou, de l’énergie a effectué une visite ce dimanche, dans quelques centres de collecte de données de l’Ouémé dans le cadre du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP), lancé officiellement le 1er novembre 2017. Une démarche qui lui a permis de constater de visu, les conditions et les difficultés de mise en œuvre du projet dans le département. Le ministre Houssou était en compagnie de son collègue Adidjatou Mathys, du préfet du département de l’Ouémé, du maire de la ville capitale et des députés Augustin Ahouanvoébla, Yibatou Sanni Glèlè et le coordonnateur de l’opération, Jean-Caude Ahouanvoébla.
Parmi les centres visités, deux se trouvent à Porto-Novo. Il s’agit des quartiers Agboton-Honto à Foun-Foun Gbègo dans le troisième arrondissement et la place publique Sèto-Gbodjè dans le quatrième, là où le ministre Houssou s’est fait enregistrer. La délégation s’est aussi rendue dans le centre d’enregistrement basé à l’école primaire publique d’Adjohoun et dans un autre dans l’arrondissement central de la commune de Dangbo, où s’est prêté au même exercice le nouveau ministre du commerce, Serge Ahissou. Le centre installé à l’intérieur des locaux du service des impôts de la commune d’Akpro-Missérété, a été le lieu où divers messages ont été adressés par les autorités aux populations pour attirer leur attention sur le bien fondé de l’opération.
De Porto-Novo en passant par Adjohoun, Dangbo et Akpro-Missérété, le message du ministre de l’énergie, Jean-Claude Houssou a gardé la plénitude de son sens. Elle portait sur la justesse de l’opération permettra au Bénin de maîtriser son fichier d’état civil. Outre cette donne de développement, il a évoqué les questions de sécurité qui encadrent le bien fondé de cette opération qui n’a rien de commun avec les considérations politiques. C’est pourquoi, il invite les populations à jouer leur partition pour aider l’Etat central dans la réussite de cette opération très importante pour le pays. Même point de vue pour Adidjatou Mathys et les autres membres de la délégation qui ont invité les citoyens à sortir massivement pour se faire recenser. Il y va de l’intérêt de tous, a souligné le coordonnateur de l’opération, Jean-Claude Ahouanvoébla. Ce dernier a expliqué les différentes phases de l’opération, celle de la collecte et du traitement des données. Un processus qui va conduire à rendre disponible un fichier crédible qui protège les données personnelles des citoyens.
La tournée a permis aux membres de la délégation de rassurer les citoyens qui s’impatientent sur la fiabilité de l’opération et les exhorter à accompagner le processus.
Selon eux, les flottements notés au début sont le fait d’une non maîtrise des équipements. Une donne qui sera corrigée au fur et à mesure que l’on évolue dans la gestion du processus qui durera six
mois. Elle a aussi permis au ministre et sa délégation de constater l’adhésion des populations sorties massivement pour se faire enregistrer malgré les capacités techniques limitées mais très prometteuses.