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Le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou entouré des membres de son bureau a reçu vendredi 30 août dernier, quelques membres des centrales et confédérations syndicales.
Les partenaires sociaux souhaitent à travers cette démarche être désormais associées en amont à l’examen et au vote des projets ou propositions de lois à caractère social, concernant surtout le monde du travail.
Ils étaient six centrales et confédérations syndicales à être reçues par le bureau du parlement. Il s’agit de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Centrale des syndicats des secteurs privé, parapublic et informel du Bénin (Cspib), la Centrale des syndicats unis du Bénin (Csub), et l’Union nationale des syndicats de travailleurs du Bénin (Unstb). Ils entendent désormais nouer un nouveau type de partenariat avec l’Assemblée nationale. Celui d’être associés avant le vote des lois qui touchent directement au monde du travail, en particulier la vie et l’existence des travailleurs béninois, leur carrière et autres. Elles ont échangé avec le président et son bureau sur leurs préoccupations.
Le porte-parole de la délégation, Lucien Glèlè Langanfin, a fait le point des discussions à la sortie de l’audience. « Nous avons demandé cette audience pour discuter avec lui des modalités de l’implication des partenaires sociaux que sont les confédérations et centrales syndicales dans la production législative », a confié le 1er secrétaire général adjoint de la Cgtb. Il souligne qu’il y a beaucoup de lois qui ont un impact sur le monde du travail et c’est normal qu’avant le vote de ces lois, les centrales et confédérations syndicales donnent leur avis pour que les travailleurs en sortent gagnants. Lucien Glèlè Langanfin indique que « C’est de cette approche que nous avons discuté avec le président de l’Assemblée pour que les propositions de lois, les projets de lois qui atterrissent au niveau du Parlement puissent requérir les avis et les propositions des organisations syndicales ».
Cette démarche explique le porte-parole vise à faire en sorte que les lois votées soient bénéfiques, dans leur application, aux travailleurs qui représentent une partie importante du peuple.
Une démarche appréciée par le président de l’Assemblée nationale qui se dit être disponible pour la formalisation et la mise en œuvre de cette nouvelle base de coopération.
G.A.