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La population béninoise n’est pas la seule affectée par la fermeture de la frontière Bénin-Nigéria. Selon une publication de Daily Post, à Kaduna, une ville du Nigeria septentrional, les prix des produits alimentaires tels que le riz, les produits surgelés et autres augmentent et atteignent jusqu’à 50%. Une situation assez difficile pour les résidents de cette ville du Nigéria qui consomment en grande partie le riz.
Le gouvernement fédéral a fermé ses frontières depuis le 20 août 2019. Les commerçants du Bénin, du Nigeria et aussi les populations des deux pays sont affectés par ladite mesure qui devrait durer au départ 28 jours.
Le président nigérian avait indiqué que cette décision fait suite aux activités massives de contrebande, en particulier de riz, qui ont lieu sur ce corridor. Selon le président Buhari, la fermeture partielle et temporaire des frontières entre les deux pays vise à permettre aux forces de sécurité nigérianes « de développer une stratégie sur la façon d’endiguer l’exportation frauduleuse des produits agricoles à travers la frontière nigériane ».
« Aujourd’hui que nos populations rurales sont retournées dans leurs fermes agricoles pour rehausser notre production, ce qui a permis à notre pays d’économiser d’énormes sommes d’argent qui auraient autrement été dépensées pour importer du riz en utilisant nos rares réserves étrangères, nous ne pouvons pas permettre la contrebande de ces produits agricoles dans des proportions aussi alarmantes », avait-il expliqué à Patrice Talon.
Hausse des prix des produits alimentaires
Depuis la fermeture des frontières, le prix de certains produits alimentaires sont en hausse. A en croire Daily Post, dans la ville de Kaduna « un sac de riz vendu auparavant autour de 12 000 nairas se vend entre 20 000 et 22 000 nairas. En outre, une boîte de produits surgelés (poulet Orobo), qui se vendait auparavant entre 7 000 et 7 500 naira, se vend maintenant entre 12 000 et 13 000 naira ».
Difficile donc pour les habitants de cette ville de se procurer ces aliments qui sont pour la plupart consommés en grande quantité. Les commerçants déplorent l’absence du riz local qui entraîne la hausse du prix sur le marché. Or le riz est l’aliment le plus consommé par les Nigérians après le pain.
Pour eux, « le gouvernement fédéral aurait dû s’assurer de l’autosuffisance en riz avant de fermer les frontières ». En dehors de cela, le chômage a augmenté. Ils appellent le gouvernement fédéral à suspendre sa mesure relative à la fermeture de ses frontières.
A.A.A
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