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Ils ont voulu. Ils l’ont obtenu. Mais comment ? Le plus important est qu’ils l’ont eu. Malheureusement, la guerre est née au sein de cette force politique. Certains appellent leurs alliés sauveurs de traîtres. Ce qui annonce l’éclatement du bloc. Formant une force de résistance depuis leur écartement des législatives dernières, les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) vivent des moments difficiles ces derniers jours. L’aile Hounkpé d’un côté et l’aile Azatassou de l’autre. Plus que ridicule, les plus durs de la refondation, vomis par le peuple, il y a quelques années, s’engueulent. Le peuple a donc raison du choix de l’actuel chef de la Marina.
Reste à savoir ce qui unissait réellement ces militants des cauris, il y a quelques années. L’intérêt du pays où celui individuel ?
Le comportement des uns et des autres donne la migraine à des militants qui ne tarderont plus à claquer la porte si cette querelle continue.
La part belle se fait aux deux blocs qui jouissent des fruits de la Rupture au parlement. Bientôt, ils recevront les déçus du camp cauris. Rien à craindre, les enfants rebelles vont se déclarer la guerre à jamais. Les dernières sorties du noyau dur le démontre aisément. S’ils arrivent à traiter ceux qui estiment sauver le parti de traîtres, il n’en demeure par moins que ces derniers deviennent des chiens de faïence. Les forces cauris doivent être laqués. Et c’est le rôle du président d’honneur qui ne doit choisir un camp au dépend de l’autre.
Sous le régime de la Refondation, les rivaux du parti aujourd’hui étaient pour le peuple des traîtres qu’il fallait jeter dans la gueule du lion. Leur retour ne sera pas salutaire puisqu’ils seront accueillis en indésirables. Boni Yayi doit-être le conciliateur.
Le récépissé voulu qui devient le point de divergence serait à la base du malheur qui frappe les Forces cauris pour un Bénin émergent. Le parti serait bientôt en lambeaux.Quand les vieux sages se déclarent la guerre, la maison vole en éclats. Plus rien n’étonne puisque leur coeur n’est pas pour la construction mais plutôt à la rebellion. La rébellion a atteint leur propre camp. Attendons de voir...
Giscard A.