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Au d’une séance d’échanges avec les acteurs du secteur privé pour l’amélioration du climat des affaires au Bénin organisée par Romuald Wadagni, ministre de l’économie et des finances, le directeur général des affaires économiques, Aristide Mèdénou a informé le public que le nombre de navires ayant accosté au Port autonome de Cotonou (PAC) en 2018, a augmenté de 68.
Durant cette année, 1051 navires de commerce et 34 autres non commerciaux, soit au total 1085 ont jeté l’ancre dans les eaux maritimes du port de Cotonou contre 1002 navires de commerce et 15 navires non commerciaux en 2017, soit une augmentation de 68 navires par rapport à l’année 2017, a-t-il informé.
Selon les statistiques portuaires, le PAC a enregistré en 2018, un tonnage total de 10,3 millions, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente ; les importations ayant été d’une importance capitale.
Les produits les plus importés sont les céréales (le riz surtout), les produits alimentaires et les hydrocarbures. Le taux de conteneurisation à Cotonou s’est développé contrairement à la stabilité observée les années antérieures.
La plupart des conteneurs qui entrent et sortent du port de Cotonou, sont des conteneurs 20 pieds dont le pourcentage est estimé à 75% environ.
L’usage de ce type de conteneur s’explique par les marchandises importées ou exportées (produits alimentaires, riz, matériaux de construction, …).
Le cargo divers représente 23% du tonnage total importé au port de Cotonou. Il s’agit notamment du riz en vrac, qui représente non seulement la majorité des produits dits “divers”, mais aussi le premier produit importé au Bénin. D’autres produits considérés comme divers, sont par exemple les engrais, le poisson congelé en vrac, le fer, les lubrifiants et toutes sortes de matériaux (de construction ou autres).
Le pourcentage de vrac liquide tourne autour de 13% du tonnage total manutentionné au port de Cotonou.
Le vrac liquide comprend les hydrocarbures (produits pétroliers), l’huile végétale et le butane.
Les hydrocarbures occupent la 3ème place sur la liste des produits les plus importés au port de Cotonou. Il s’agit de produit de transit important pour les marchés du Burkina Faso et du Mali.
Le vrac solide ou vrac sec représente actuellement 9% du tonnage total traité à Cotonou, révèlent les statistiques au port de Cotonou.
Le volume des exportations a également augmenté, passant d’environ 600.000 tonnes en 2016 à 875.000 tonnes en 2017, et 1,1 million de tonnes en 2018, avec le coton comme principal produit d’exportation.
En dehors du coton produit au Bénin, les volumes importants de coton burkinabè et malien passent par le port de Cotonou.
La noix de cajou vient en deuxième position des cultures d’exportation, et les oléagineux (noix de karité, beurre de karité et graines de coton) occupent la troisième place.
Outre la vocation d’un port à alimenter un pays, le PAC vise également à alimenter les corridors de transit qui y sont reliés, notamment les pays sans littoral qui n’ont pas d’accès direct à la mer appelés “l’hinterland”.
Le potentiel de l’hinterland du Bénin est important et regroupe le Niger, le Mali, et le Burkina Faso et le Tchad.
En 2018, 49% du trafic total au port de Cotonou était lié à l’hinterland.
F. Aubin AHEHEHINNOU
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel