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En dehors de l’appel du chef de l’Etat à l’endroit de toutes les parties prenantes, le modérateur et facilitateur général des assises, Dorothée Sossa, n’a pas manqué de rassurer chacun. Dialoguer pour la paix est donc un devoir, un devoir constitutionnel, une obligation suprême, leur a-t-il rappelé citant l’article 36 de la Loi fondamentale qui dispose que : « Chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune, et d’entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Et de souhaiter que les parties présentes adhèrent au projet de paix. « Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur et de l’allant pour ne pas trahir notre destin commun », a déclaré Dorothée Sossa. Il exhorte ainsi chacun à la culture de la paix. Il pense bien que tous doivent privilégier l’intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. Ceci en ce moment de crise. Le modérateur croit en la capacité des Béninois à étonner le monde. « Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire des pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d’autres nations, trouver des sursauts salutaires », a rappelé Prof Sossa.
« Nous les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs », a exhorté le facilitateur général du présidium du dialogue politique.
G.A.
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