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Le président de la République du Bénin Patrice Talon a ouvert officiellement ce jeudi 10 octobre au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique en présence des délégués des partis de la mouvance et de l’opposition. Les assises vont s’achever le samedi 12 octobre 2019, avec des recommandations et conclusions. Les citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou espèrent une issue favorable au terme de cette rencontre.
09 partis sont officiellement invités à prendre part au dialogue politique initié par la Chef de l’Etat, Patrice Talon. Les formations politiques ont répondu à l’invitation du président de la République en dehors du parti DUD de Valentin Houdé.
Selon Emeric Latifou, étudiant en droit, Patrice Talon a honoré sa promesse en initiant ce dialogue politique. « Il l’a annoncé et il tient sa promesse. Cela montre combien de fois, le Père de la Nation aime son pays », a-t-il déclaré. Il souhaite que les discussions au cours de ce dialogue débouchent sur la réconciliation des fils et filles du Bénin.
« J’espère que ce dialogue organisé pour dénouer la crise post-électorale sera un succès. Je ne comprends rien de la politique, mais je crois que tous les acteurs concernés doivent laisser leurs intérêts personnels et penser à privilégier l’intérêt de la Nation », a confié Laurent Zannou, informaticien exerçant à Cotonou.
Johnson Fanou souhaite que le dialogue se passe dans la convivialité et dans la fraternité. « Au-delà de tout, nous sommes des frères et même si il y a mésentente, il faut se comprendre et trouver une porte de sortie ».
A en croire Chérif Hounoun, « c’est une joie pour les citoyens de savoir qu’un dialogue politique est ouvert pour discuter des préoccupations des uns et des autres ». « Personne ne peut oublier la crise post-électorale qu’a traversé le Bénin au lendemain des élections législatives. On ne peut pas en rester là et continuer à vivre comme cela, les invectives, les menaces sont du passé. C’est pourquoi, je salue l’appel au dialogue du Chef de l’Etat Patrice Talon ».
D’après Michel Koba, les partis qui ne veulent pas participer à ce dialogue ont tort. « Je ne comprends pas pourquoi certains partis refusent de participer à cette rencontre. Peut-être que je me trompe, mais je crois qu’il s’agit de prendre un nouveau départ. Ceci étant, il faut oublier le passé et maintenant améliorer ce qui ne va pas », a-t-il déclaré tout en espérant que cette rencontre débouche sur une attente favorable.
« Nous ne voulons que la paix pour notre pays. A cause de la politique, certains citoyens sont décédés lors des manifestations post-électorales. On ne veut plus accepter cela dans notre cher pays. Qu’ils arrivent à trouver une solution à leurs différents problèmes », souhaite dame Médégan Jocelyne, commerçante à Cotonou.
‹‹Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes››
A l’ouverture du dialogue politique 05 points ont été adoptés à l’ordre du jour par la plénière à savoir : le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques ; le renforcement du système partisan ; la recherche d’équité dans la représentation du peuple à l’Assemblée nationale ; le Statut de l’opposition et les mesures d’apaisement de la situation politique. « Je suis ravi que les lois qui ont conduit à l’exclusion de certains partis notamment de l’opposition soient au cœur des débats. Mon souhait est que ces lois soient modifiées pour le bonheur de tout un chacun », a indiqué Roman Faizoun transporteur à la retraite.
Gratien Amoussou, professeur dans une université privée de Cotonou pense que ce dialogue politique est « le moment pour les fils et filles du Bénin de se réconcilier ». « Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes. Vous savez que le Bénin est un pays de paix. Vous-même vous voyez à chaque fois qu’on tombe, on se relève toujours. Moi, je comprends le président Patrice Talon qui veut faire avancer ce pays. Il a entamé des réformes et il faut qu’on l’accompagne. S’il a organisé ce dialogue politique, je crois que c’est pour apaiser la tension et j’ai la certitude que ça sera ainsi », a-t-il déclaré.
« On ne peut jamais voir les choses de la même manière. Mais pour sauver tout un pays, il faut bien regarder dans la même direction. Nous ne voulons plus assister aux violences au Bénin. Il y a encore des élections qui viennent. Que cette rencontre soit vraiment un dialogue, il faut que les acteurs concernés se parlent et se comprennent. C’est pour l’avenir de tout un pays », a conclu l’enseignant.
Akpédjé AYOSSO
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