418 visiteurs en ce moment
Des cadres du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique et des responsables financiers de la Cena ont été écoutés par le président de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce jeudi 04 avril 2019 dans le dossier relatif à la gestion des fonds alloués à l’ancienne police nationale en 2015 pour la sécurisation des élections.
Au nombre des personnes écoutées, figure la directrice des ressources financières et du matériel (Drfm) du ministère et l’ex directeur général de la police nationale. Invité à la barre, Louis Philippe Houndégnon dans sa déclaration a souligné qu’à l’époque du ministre Placide Azandé, « les policiers ne voient pas la couleur des fonds ». « Tant que le Synapolice de Waidi Akodjènou ne dénonce pas les cas de détournement et que moi-même Houndégnon je ne m’associe pas au syndicat au risque de perdre mon poste, nous ne recevons pas le minimum », a-t-il affirmé.
Au cours de son audition, la Drfm a essayé de se tirer d’affaire arguant avoir fait son travail en obéissant aux instructions des différents ministres qui se sont succédés à la tête du ministère.
Les responsables financiers de la Cena quant à eux, ont justifié les fonds mis à la disposition de la police pour la sécurisation des élections de 2015 via le ministère de l’intérieur.
L’ancien conseiller technique à la sécurité publique du ministère de l’intérieur Ismaël Adjanonhoun, l’ex directeur de cabinet du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique et le contrôleur général de police Jean Tozè, étaient absents au procès.
F. A. A.