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Le lac Ahémé est sorti de son lit depuis quelques jours du fait du débordement des eaux du fleuve Mono suite aux pluies. Les autorités communales et locales accompagnées du préfet du Mono ont visité, lundi 14 juin 2021, les populations de l’arrondissement d’Agatogbo touchées par les inondations.
Les eaux ont débordées dans une vingtaine de localités de Ouèdèmè-Pédah et de l’arrondissement d’Agatogbo, dans la commune de Comè.
Le président de la plateforme de gestion des risques et catastrophes et préfet du Mono, Bienvenu Dêdêgnon Milohin, accompagné d’une délégation composée d’autorités communales et locales est allé constater l’ampleur des dégâts pour prendre les mesures nécessaires.
Selon le point de la situation fait par le maire de la commune de Comè, Bernard Coffi Adanhokpé, à Ouèdèmè-Pédah, l’eau a pris d’assaut la voie et le ralliement de l’arrondissement ne peut se faire qu’à l’aide des pirogues déployées sur le cours d’eau ainsi formé.
A Agatogbo, l’eau s’est installée sur la principale voie qui mène à Guézin et rend impossible la traversée à pieds. « Les écoles, les habitations, les lieux de culte, sont submergées d’eau, exposant les riverains à beaucoup de risques », a alerté le maire de Comè.
La route nationale Comè-Cotonou au niveau du pont d’Agatogbo et le poste de contrôle de la douane sont également menacées par les eaux.
A Guézin, « en journée, les habitants se ruent vers la voie bitumée et à la tombée de la nuit se voient contraints de retourner dormir dans l’eau à cause de l’absence de site d’accueil », a expliqué Vincent Sowanou, chef de l’arrondissement d’Agatogbo.
Selon les populations riveraines, la fermeture de l’embouchure de Grand-Popo à Ouidah serait la cause de cette catastrophe naturelle.
Le président de la plateforme départementale de gestion des risques et catastrophes invite les populations à veiller sur les enfants en cette période de montée des eaux. Le préfet a instruit les maires aux fins d’activer les plateformes communales de gestion de risques et catastrophes sans attendre que le pire ne survienne d’abord.
M. M.