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C’est la Maison des médias Thomas Magnanssan qui a servi de cadre à la rencontre entre les membres de la Commission électorale autonome (CEA) et les candidats aux élections des représentants des professionnels des médias à la HAAC. Les échanges qui se sont déroulés ce lundi 13 mai 2019 ont porté sur les difficultés liées au financement de l’élection des professionnels des médias à la prochaine mandature de l’organe de régulation des médias.
Les membres du bureau de la CEA/HAAC ont échangé avec les candidats aux élections pour le choix des représentants des médias à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. Dans leur déclaration, ils avoué la difficulté de la Commission à pouvoir mobiliser les fonds pour les élections. Selon le vice-président de la CEA/HAAC, Maliki Laléyè, "l’étape suivante du processus devrait-être l’inscription sur les listes électorales. Au regard de la situation financière, il convient d’appeler tous les candidats afin qu’une solution soit trouvée". Il précise que "L’autre chose sur laquelle les membres de la CEA/HAAC ont mis l’accent, c’est la campagne précoce constatée au niveau des états-majors des candidats".
Le président de la CEA/HAAC, Max Gaspard Adjamossi, a mis l’accent sur les deux sujets qui ont fait objet d’échanges avec les candidats et/ou leurs représentants. " Au CEA/HAAC nous avons jugé bon de tenir une séance avec les candidats. Nous avons discuté d’un certain nombre de problèmes avec ces candidats. D’abord, nous avions constaté qu’il y a une période de campagne qui est prévue mais une campagne précoce se développe sur le terrain. Nous avons demandé aux candidats de faire l’effort de respecter le code électoral", a-t-il précisé. Aussi dénonce-t-il " Certains écrits qui tendent à jeter de doute sur la crédibilité la commission’’. ’’Nous avions dit aux candidats que nous sommes investis dans une mission et nous allons faire l’effort d’accomplir cette mission avec impartialité, indépendance et sans parti pris", a rappelé Max Adjamonsi. Il n’a pas manqué de repréciser le sujet qui a le plus retenu les attentions. C’est le financement de la CEA/HAAC. "On devait commencer l’inscription, il y a une semaine. Ce ne serait pas de notre faute ce retard puisque nous n’avons pas de financement. Nous avons échangé avec eux pour voir comment débloquer la situation", a-t-il expliqué.
"Il n’est pas question de dire que la responsabilité incombe à quelqu’un. Les textes disent que c’est l’État qui met les moyens et ce sont les associations qui doivent opter pour que ce financement puisse être débloqué. Nous allons dire que ce n’est pas un blocage mais un retard puisque tout se fait pour débloquer la situation", a conclu le président de la CEA/HAAC.
G.A.