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Les élections législatives du 28 avril 2019 pourraient avoir lieu sans les partis de l’opposition. Les tractations menées par les organisations internationales (Nations Unies, la Cedeao), le président de l’Assemblée nationale et autres pour une sortie de crise en vue des élections législatives inclusives sont restées vaines. Ce lundi 1er avril 2019, le chef de l’Etat Patrice Talon a reçu les présidents des institutions de la République pour des échanges en vue d’une sortie de crise.
A l’Assemblée nationale, du côté des mouvanciers comme des opposants, c’est la fermeté. Selon les députés de la majorité présidentielle, les élections auront lieu à bonne date et avec eux seuls, et la 8ème législature sera installée. « Il faut que force reste à la loi », martèle Antoine Idji Kolawolé, député de la mouvance présidentielle.
En réponse, Eric Houndété de la minorité parlementaire réaffirme la disponibilité des opposants au régime Talon à œuvrer pour la recherche d’une solution consensuelle pour des élections inclusives. « Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d’une solution consensuelle pour des élections inclusives. En tout état de cause, nous affirmons solennellement qu’il n’y aura pas d’élections sans l’opposition », a-t-il rétorqué.
F. A. A.