926 visiteurs en ce moment
Sur le plateau de la télévision nationale ce samedi 19 octobre 2019, le ministre de la communication et de la poste Alain Orounla a clarifié la position du gouvernement sur la non participation de la société civile du clergé, et autres corps constitués de la Nation au dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier.
Au cours de l’entretien avec les journalistes, le ministre de la communication a invité les uns et les autres à ne pas confondre les missions. Quand il y a un problème, des voix s’élèvent, et « ça fait partie de nos traditions », a-t-il expliqué indiquant que cela ne fait pas avancer les choses. « Aujourd’hui, on est un peu plus dans la précision », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
A l’en croire, le pays n’était pas en crise, les institutions fonctionnent normalement. « Il n’y avait aucune raison que les lois qui organisent la compétition politique, des lois qui ont été adoptées par des politiques et qui malheureusement font des difficultés à certains des acteurs politiques, ne peuvent être discutées que par des politiques. Il n’y a rien qui concerne une église dans la relecture de la charte des partis politiques ou dans le code électoral », a-t-il expliqué.
Selon le ministre de la communication et de la poste, la constitution confère au président de la République de gérer le pays pendant 05 ans, de prendre des initiatives qui sont de son ressort sans devoir forcément associer les populations, les citoyens. C’est la même chose en ce qui concerne les partis politiques qui ont le monopole de l’animation de la vie politique. « Donc, quand il y a un problème politique, nous devons admettre que les partis politiques s’en occupent et que d’autres débats ne s’en mêlent », a souligné Me Orounla.
Dans le cadre de l’adoption des lois portant charte des partis politiques et le code électoral, poursuit-il, il se pourrait qu’il y ait d’autres dialogues, un dialogue social, si l’on estime qu’il y a une crise sociale. Mais le dialogue que le gouvernement souhaite, c’est que « les compatriotes qui ne sont pas d’accord, viennent mettre à plat les problèmes qui leur sont posés, leurs préoccupations pour que ces préoccupations soient dans l’intérêt du pays ». Or, dans ce qui s’exprime, on lit que c’est une question d’hommes, de gens qui ne sont pas contents ou satisfaits du leadership du président de la République et de son gouvernement, et qui amènent les populations à s’éloigner de tout ce qu’il fait pour le pays. Selon le ministre de la communication et de la poste, « quand on n’est pas d’accord, on s’exprime et on dit pourquoi on n’est pas d’accord. Mais dire que le pays est en crise alors que ce n’est pas le cas, dire que l’argent ne circule pas alors qu’il n’y a pas d’argent qui doit circuler, dénigrer sur les chaînes internationales, tenir des propos irrévérencieux », n’est pas bien.
S’adressant aux anciens dirigeants, il estime que ceux-ci doivent mieux que quiconque connaître les difficultés liées à la conduite des affaires dans un petit pays comme le Bénin.
Alain Orounla a par ailleurs rappelé que le dialogue avait pour objectif d’assouplir les règles qui n’étaient pas insurmontables. Des partis qui n’avaient même pas un récépissé provisoire, et qui ont manifesté le soin, la volonté de se mettre en règle avec les textes de la République ont été invités. Mais les autres ont eu le potentiel de refuser de se conformer et qui se sont constitués en une rébellion chromosomique, se sont exclus d’elles-mêmes, a-t-il déploré.
F. A. A.