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Face aux conséquences néfastes de la pollution environnementale sur la santé des populations à Cotonou, notamment aux quartiers Ganhi et Xwlacodji, l’ONG Health Access Initiative (HAI) en collaboration avec le Comité de Veille Citoyenne et plusieurs autres Organisations de la société civile (OSC), a organisé ce samedi 24 mai 2025, une Marche pour la Justice Environnementale ».
Des jeunes de Cotonou ont marché pour le droit à un environnement sain ce samedi 24 mai 2025. L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet « Cotonou respire », vise à « sensibiliser les populations et interpeller les autorités locales sur les impacts de la pollution urbaine et les inégalités environnementales croissantes ».
De Ganhi jusqu’à l’esplanade de l’Amazone, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face à une pollution industrielle qui dure depuis plusieurs décennies, malgré les nombreuses décisions gouvernementales et judiciaires à l’endroit de la Société des Ciments du Bénin (SCB), l’exhortant à quitter la zone commerciale.
A l’entame, c’est Liège Doria TCHIAKPE, membre de Citoyens Volontaires qui a porté la voix des femmes, des mères et de toutes les filles de Cotonou. En leur nom, elle a exprimé son mécontentement à continuer de respirer un air qui rend malade. Au nom de toute la gente féminine, elle a réitéré son engagement aux côtés des OSC, des jeunes, des leaders pour revendiquer deux droits fondamentaux à savoir, le droit à la santé et à la justice environnementale.
« La zone de Ganhi, et plus largement notre ville de Cotonou ne peuvent continuer à subir les effets d’installations industrielles qui mettent en péril notre santé, notre environnement et notre dignité », a dénoncé pour sa part Samson ESSE, président du Comité de Veille Citoyenne.
A propos du projet « Cotonou respire »
Pour le coordonnateur de l’ONG Health Access Initiative, le projet « Cotonou respire » a été conçu pour outiller les populations et amplifier les voix de citoyens qui refusent de subir. La Marche pour la Justice Environnementale selon Ange-Marie ESSE, est un acte citoyen fort, et un appel collectif à l’action concrète. Le but visé d’après lui, est de dire non à l’inaction, aux passe-droits et exiger le droit à la justice environnementale. « La santé des populations ne doit plus être sacrifiée au nom du silence ou des intérêts privés », a-t-il poursuivi annonçant des actions fortes à l’avenir pour soutenir les décisions prises par les autorités à divers niveaux.
F. A. A.
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