1043 visiteurs en ce moment
Plus de publicités relatives aux activités médicales dans la presse. C’est l’information qui ressort de la rencontre tenue entre le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et les patrons de presse, ce jeudi 11 octobre 2018, à Cotonou.
Halte aux publicités des activités médicales dans les médias. Tous les médias qui ne respecteront pas ladite décision seront punis. Selon le ministre de la santé, ces pratiques sont courantes malgré l’interdiction. Benjamin Hounkpatin indique que le décret du 28 juillet 2018 en son article 3 fait cas des sanctions auxquelles s’exposent les auteurs ou complices d’émission, d’affichage ou de diffusion de publicités liées aux activités médicales. « Nous avons constaté que depuis que ce décret a été pris, plusieurs organes de presse l’ont violé de par soit des publicités de produits médicinaux traditionnels ou autres, soit par des émissions à caractère informatifs, sur des médicaments. Et il ne saurait être question que le gouvernement laisse se poursuivre cette dérive. Parce qu’elle a des conséquences néfastes sur la population », a souligné le ministre de la santé. Il n’a pas manqué de mettre l’accent sur la volonté du gouvernement de sanctionner les médias qui vont enfreindre cette disposition. En dehors des sanctions administratives, ils pourront payer une amende allant de 1 à 5 millions de FCFA.
Pour le Directeur de la communication gouvernementale, Wilfried Léandre Houngbédji, « Cette situation fait que les populations, a priori, ont foi en ce qui est véhiculé par les médias. Vous avez donc la responsabilité d’œuvrer dans l’honnêteté et la transparence. Je vais insister sur la responsabilité qui peut être d’ordre civil ou pénal ».
L’avertissement est donc lancé pour le respect des dispositions légales.
Giscard AMOUSSOU