samedi, 20 avril 2024 -

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Les migrations, un phénomène de plus en plus dégradant, de moins en moins valorisant :




La migration, une donne mondiale considérable et persistante, à motivations diverses, même si le plus souvent économiques, est une des options les plus partagées dans le Baol arachidier, terre des modou modou. Phénomène historique, les migrations restent un paramètre qui a, notablement, droit d’être pris en compte tant pour les zones ou pays émetteurs que les pays ou zones récepteurs. En effet, les migrations internes à un pays sans compter avec celles au sein du continent, mais aussi intercontinentales où l’occident, particulièrement, l’Europe est regagnée, s’il le faut par des embarcations de fortune sont très en vogue. Toutefois, entre les naufragés de l’océan, les persécutés du désert, les refoulés des charters, les désabusés par une insertion laborieuse, les impactés par une conjoncture occidentale morose…Aujourd’hui, le phénomène invite à un diagnostic franc, à sa réinvention, à son encadrement et orientation pour le bien de tous.
Les mouvements de population et recompositions des activités et de l’espace, et/ou insertion constituent un phénomène historique et mondial, mais toujours d’actualité. En effet, les mouvements de population regroupant émigration, immigration, migration selon (le petit Robert, 1994) ; ou évolution, déplacement d’un groupe de personnes (Dictionnaire Universel, 1995), sont souvent suivis d’un effort d’adaptation physique et intellectuel de la part des populations déplacées, disons d’une tentative d’insertion. En vu d’être acceptées par les hommes et le milieu, et d’optimiser l’exploitation du lieu occupé, ces populations recomposent, reconstituent, réorganisent les activités et l’espace. Cette recomposition n’est autre chose qu’une quête de la meilleure formule pour exploiter les potentialités du lieu avec le plus de profit possible, et la nécessité d’une prise en compte de l’intérêt des différents usagers afin de garantir l’équilibre social. Ainsi, à la suite de déplacements à motivations diverses mais le plus souvent éminemment économiques, les hommes cherchent à remodeler ce qu’il est possible d’améliorer dans l’espace quitté (ceux qui sont restés) et trouvé (lieu de destination) ; mais aussi à se plier aux conditions du milieu par un esprit d’ingéniosité perceptible dans leurs entreprises et activités de développement.
Les migrations dans le monde et chez nous : Constat…..
Un survol du phénomène migratoire mondial, à travers, des données de l’ONU confirme l’ampleur et l’inclusivité du fait : « Plus de 258 millions de personnes dans le monde ne vivent pas dans leur pays de naissance. Ces migrants internationaux représentent plus de 3,4% de la population mondiale. D’après les Nations unies, en 2017, le monde comptait 258 millions de migrants internationaux, c’est-à-dire des personnes installées dans un pays différent de celui où elles sont nées. Ces dernières ne représentent qu’une faible part de la population mondiale : environ 3,4 %. Leur nombre progresse, il est ainsi passé de 220 à 248 millions entre 2010 et 2015 (+2,4 % par an en moyenne). En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont nés en Asie. L’Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de migrants (61 millions), suivie par l’Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l’Afrique (36 millions).
Les réfugiés, estimés à 25,9 millions en 2016, représentent seulement 10 % des migrants internationaux. La plupart (82,5% des réfugiés) vivent dans des pays en développement. » (Balises, Bpi, 2016). Aussi, il est à relever que la plupart des migrants ne vont toujours loin, le déplacement vers les eldorados n’est pas toujours facile : « L’écrasante majorité des personnes qui migrent le font à l’intérieur de leur propre pays. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime qu’il y aurait 740 millions de migrants internes dans le monde. Les migrants internationaux représentent eux 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale. Le nombre total de migrants internationaux s’est accru ces dix dernières années, passant d’environ 150 millions de personnes en 2000 à 214 millions de personnes aujourd’hui. En revanche, le pourcentage du nombre de migrants par rapport à la population mondiale est resté stable ces cinquante dernières années…. En réalité, seules 37 % des migrations dans le monde ont lieu d’un pays en développement vers un pays développé. »
Toutefois, le magasine, (Balises, 2016) avance que : « l’Union européenne est confrontée à l’une des plus importantes crises migratoires de son histoire récente. Avec plus de 850 000 arrivées par la mer en 2015, la Grèce et l’Europe ont fait face à des déplacements de populations inédits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Par ailleurs, une féminisation insoupçonnée est relevée : « Aujourd’hui dans le monde, un migrant sur deux est une femme : phénomène peu connu, cette féminisation des migrations est devenue particulièrement visible depuis la crise de l’été 2015 et l’arrivée de nombreuses réfugiées syriennes. » (Bpi, 2016). Dans ces candidats au départ, certains sont contraints : « A travers le monde aujourd’hui, un être humain sur 122 est un réfugié, un demandeur d’asile ou un déplacé interne. Soit 4 fois plus en 4 ans. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes ont été dans l’obligation de se déplacer, pour cause de guerre, de conflit ou de persécution. » (Bpi, 2016). La destination européenne est très convoitée même si les Etats unis jugés moins accessibles connaissent un plus important nombre d’immigrants : « Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d’immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l’Arabie saoudite et l’Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9). » (Bpi, 2016)
Si on se réfère à l’ouvrage de Dramani (Dividende démographique et développement durable au Sénégal, 2018), on a un aperçu des taux migratoires sénégalais et de leurs soubassements : « Selon l’OIM, les immigrants internationaux durée de vie sont au nombre de 263 242 et représente 1,9 °/° de la population totale résidente. Ils sont constitués en grande partie par des hommes 53°/° et la plupart sont des sénégalais de retour (46°/°) et des étrangers originaires de l’Afrique de l’ouest 47°/°. La région de Dakar accueille un peu plus de la moitié des immigrants internes durée de vie. Concernant les sorties, les sénégalais qui ont émigré ces cinq dernières années sont prés de 585 000 représentant 4°/° de la population résidente. C’est essentiellement une migration de travail. En effet, la majorité des émigrants sont en âge de travailler et parmi ceux-ci on compte plus d’hommes que de femmes. Aussi, le travail constitue t’il le principal motif de migration pour 73°/° de la population émigrante. Leurs destinations principales sont l’Afrique en premier, suivie de l’Italie, de la France. On observe aussi qu’une proportion non négligeable de migrants part pour des raisons d’étude 12°/°. » (Dramani, P.732)
Plus localement, ce cas de figure de déplacements de populations a été noté presque partout à travers le monde, ainsi nous pouvons prendre exemple dans différents continents, pays du monde pour en dégager des enseignements éclairants :
Aux Etats-Unis d’Amérique, on a connu vers 1820, un afflux de population européenne, dont une bonne partie installée dans le sud du pays et essentiellement composée de planteurs (les southern planters) (.J C Chesnais, 1999 ; George R Ryskamp, 2004). Aussi, dans le sud des Etats-Unis, vers les XVII éme et XVIII éme siècles, le système des plantations impliquait une main d’œuvre servile, les esclaves africains, déportés, estimés à environ 1.500 000 habitants (Pap’Ndiaye, 2005). Un autre cas de mouvement de population, avec ses implications en termes de remodelage de l’espace et d’adaptation humaine, est notable en Israël. En effet, sur cette « terre promise » l’affluence humaine, dés l’indépendance en 1948, est à l’origine d’une dynamique spatiale et économique faisant d’Israël l’Etat imposant, qu’il est, où la logique sécuritaire prévaut sur toutes les autres dimensions de l’aménagement spatial et aussi avec une ingénierie reconnue, notamment, en agronomie avec la valorisation du désert, particulièrement, grâce au système des gouttes à gouttes (M. Sicron ; Jean Gottmann, 1951).
En Asie, dans l’Himalaya central (népalais et indien), les populations en majorité sédentaires entreprennent des migrations à la recherche d’un mieux être, face aux contraintes et mutations locales. Et tout ceci a débouché sur une recomposition des territoires villageois (Joëlle Smadja, 2005). En Afrique, au Cameroun, les bamiléké constituent un exemple de population mobile, avec un dynamisme économique facteur d’une réorganisation spatiale. Le pays Bamiléké connaît à la fois les deux mouvements migratoires : immigration et émigration. En ce qui concerne l’immigration, elle date du XVI éme siècle et se poursuit aujourd’hui encore : « L‘occupation humaine du territoire s’est faite par vagues successives du XVIe au XVIII éme siècle. Elle a abouti à la création d’une centaine de chefferies, de taille modeste (entre 10 et 500 km2 de superficie). » (JEAN-MARIFEO TSING, 1994). Cette immigration d’un peuple d’agriculteurs sur des terres fertiles a abouti à un surpeuplement du terroir, « Les pentes, peu étendues, sont recouvertes de sols volcaniques fertiles. Le climat est particulièrement salubre » (Suchel, 1989). L’élevage aussi y trouve son compte avec des graminées (Sporobolus capensis, Penniseturn clandestinum...). Aussi l’attrait de la zone faisant son effet, l’accès à la terre devient de plus en plus difficile car l’espace est saturé ( JEAN-MARIFEO TSING, 1995 ; Y. MARGUERAT ; Célestin Kaffo, 2005 ; Aristide YEMMAFOUO, 2006…) ceci cumulé à une dégradation des cours des cultures de rente (café et cacao principalement) débouchent sur une crise au pays bamiléké. L’émigration cause de cette saturation est aussi indiquée en bonne place parmi les solutions préconisées à cette crise sur les lieux. Les bamiléké ressemblent par là aux peulhs sénégalais, « manganes » se basant sur la ressource naturelle du milieu, sont des nomades. D’autant plus que cette émigration est une tradition en pays bamiléké : « L’émigration a débuté dans les années 1910, époque où les Allemands créaient leurs premières plantations dans le Mungo au Cameroun, région adjacente au pays bamiléké. Ils y ont proposé leurs services comme ouvriers agricoles dans les plantations de cacaoyers et de caféiers des colons européens aussi bien que des agriculteurs autochtones » (C.A. BRENNER, H. FOUDA, J.M. TOULOUSE, 1990). Ces deux mouvements opposés, que sont immigration et émigration se poursuivent aujourd’hui encore avec diverses implications notamment spatiales. Les espaces d’anciennes caféicultures reconverties en maraîchage sont disputés : « La course aux espaces de substitution à la caféiculture est amplifiée par le retour à la terre des migrants qui n’ont pu s’insérer dans les villes, elles aussi en crise » (Gubry et al, 1996 ; Kamga, 2002). On assiste à de fortes disparités démographiques sur le territoire : « Les plus fortes densités en 2005 sont supérieures à 600 hab. /km (Batcham), tandis que les plus faibles sont inférieures à 35 hab. /km (Bamenjing) » (Aristide YEMMAFOUO, 2006). Dans l’ensemble du pays Bamiléké, une recomposition territoriale se dessine sur la base de nouveaux jeux fonciers. Cette recomposition s’articule sur l’espace par un morcellement et une concentration, accaparement fonciers (Aristide YEMMAFOUG, 2006). Par ailleurs, le dynamisme humain, au-delà du déplacement et de l’espace se manifeste par des initiatives individuelles et populaires et une pluriactivité ; notamment : les Tontines permettant l’entreprenariat (C.A. BRENNER, H. FOUDA, J.M. TOULOUSE, 1990). On note ainsi une reconversion ou exercice cumulatif de maraîchage, de commerce « les buyyam-sellam ». En effet, les bamiléké constituent un peuple réputé laborieux comme le dit ( Mveng, 1984) : « Ce qui caractérise ce peuple, c’est à la fois une ardeur au travail qui ne compte guère beaucoup de concurrents sous les tropiques, un esprit d’économie et de prévoyance qui ne va pas sans une certaine âpreté au gain, une intelligence pratique rare, un individualisme qui s’allie paradoxalement à une vie communautaire sans fissure ».
Au Sénégal, le Sine, vieux pays sérer, a connu, dés la période coloniale, des déplacements de sa population, notamment, vers les terres neuves du sud-est du pays, Sénégal oriental. Ce transfert de population, de familles s’expliquait essentiellement du fait de la saturation des terres du Sine sans compter avec la perte de fertilité due à une exploitation extensive avec la culture arachidière. Donc, il importait de décongestionner cette zone, au profit d’une autre quasi vide, le Sénégal oriental. Ce déplacement de population s’est fait avec l’encadrement des bailleurs de fonds et de l’administration. Cet encadrement s’est matérialisé au départ avec la prise en charge du transport des émigrants et à l’arrivée par une dotation de ceux-ci en moyens de subsistance, en matériels agricoles ajoutées à un encadrement technique de la part de la société des terres neuves mises en place par l’Etat afin de gérer l’aménagement des lieux : « Tous dotés à l’origine d’une paire de bœufs et du même type de matériel (bati arara et semoir), la plupart des agriculteurs avaient dés les premières années cherché à compléter ces moyens techniques en acquérant un cheval, une houe sine et un deuxième semoir. » (Lericollais, 1999). Toutefois, la diversification culturale préconisée par l’Etat ne fut pas vue d’un bon œil par les paysans, ceux-ci attachés à l’arachide reléguèrent le coton trouvé sur place en seconde place (Lericollais, 1999). En effet, nous avons pu constater dans ses terres neuves comme à ‘’Diagulésine’’ l’attachement à la culture arachidière de la part de ses sérères d’où un transit du bassin arachidier vers le sud surtout avec la baisse de la pluviométrie du nord au sud. Sur ces terres du Sénégal oriental, que ce soit Koumpentoum ou ailleurs, l’expérience fut globalement un succès : « à partir de la formidable impulsion donnée à une région qui était restée sous-peuplée et sous-équipée, se développe un milieu composite aux limites floues, où les clivages d’origine entre colons et autochtones, et selon l’appartenance ethnique ont tendance à s’estomper. » (Lericollais, 1999). Les difficultés de s’en sortir, dans les campagnes sérères saturées sont aussi à la base d’une émigration continue de jeunes filles vers Dakar comme bonnes : « la répartition selon l’ethnie montre que les Serers (65%) et les Joolas (15%), sont les plus représentés et viennent pour la plupart du Sine et de la Casamance. La principale raison est que généralement il y a les échecs scolaires. Et avec la pauvreté ou la précarité, elles sont obligées d’entrer dans des logiques de survie économique. ». (Kalli Niang, 2009 ; Pourtiers, 2001). Sur place à Dakar, leurs manœuvres visant l’atteinte de leurs objectifs sont hardies. En effet, si elles vivent ou couchent en groupe et donc se solidarisent, la majeure partie du temps livrées à elles mêmes ou à leurs employeurs, elles sont en butte à des difficultés que relèvent l’observateur du 30 juin 2009, ainsi que le sociologue (Kally Niang, 2009).
Dans la communauté rurale de Ndindy, partie intégrante du Baol arachidier, cette pratique de déplacements de population et ses implications en termes de recomposition des activités et de l’espace, furent notables avec des départs définitifs et massifs de sa population pour ‘’l’eldorado de Touba’’. Lequel phénomène migratoire y avait motivé une disponibilité de terres cultivables et pâtures convoités par des marabouts cultivateurs et éleveurs migrants. Toujours, dans le Baol arachidier, la commune rurale de Ngohé à environ 7km de la commune urbaine de Diourbel se fonde considérablement sur ses échanges avec la ville de Diourbel, mais aussi la capitale du Sénégal, Dakar et du mouridisme, Touba… pour tenir surtout pendant les 9 mois de saison sèche avec une période de soudure fort probable. Ce sont des bonnes, des lavandières, des éleveurs, des chauffeurs, des vendeuses, des charretiers, des ouvriers, des lycéens…qui prennent quotidiennement le chemin de Diourbel surtout le jeudi, jour de marché hebdomadaire du marché central de Diourbel. Tout ceci sans compter avec le fait que les termes et qualificatifs des émigrants au Sénégal ont une forte résonance dans la région : Baol baols, modou modou, fatou fatou. En effet, « La région de Diourbel est traditionnellement une terre d’émigration depuis les années 1970 où beaucoup de baol baols ont rejoint des pays comme la Mauritanie, la cote d’ivoire , le Gabon, l’Europe ou les Etats-Unis, les marabouts agriculteurs de cette zone sont aussi très mobiles puisqu’ils sont à la recherche de terres fertiles et implantent des « daaras » dans le Saloum ou le nord de la région de Kolda ». (Sénagrosol, 2007, p34)
Ainsi, il est perceptible, à travers, ces exemples de migrations locales et internationales qu’aujourd’hui le déplacement libre et légitime de populations, est motivé principalement par trois facteurs : la quête de débouchés ou emplois, le fait de suivre des études ou formations, la saturation spatiale de son terroir sachant que ces facteurs peuvent se cumuler ou s’interférer. Aussi, dans une moindre proportion en terme de durée et peut être nombre, les déplacements de population sont dus au tourisme, aux pèlerinages, aux évacuations médicales…Et donc si, leur limitation ou rationalisation était un besoin, un consensus ce sera par la mitigation des carences et disparités, un meilleur équilibrage des convoitises à l’interne de nos pays comme au plan international qu’on y parviendra. Mais aussi, les migrations sont de l’ordre des choses car expression ou matérialisation d’une rencontre entre l’offre et la demande. Et donc, le caractère suicidaire, décrié par tous les belligérants, mettant en relief des africains, cette mauvaise évolution pourrait s’estomper avec un meilleur encadrement, formation pour orientation des candidats au départ en dotant ceux-ci de métiers et capacités d’insertion tout en adaptant les partants à la demande dans le sens de cibler les foyers où le besoin se fait sentir. En effet, c’est plus outillé que le migrant s’aura mieux s’insérer et tirer le meilleur de son périple d’autant plus qu’on parle d’émigration choisie dans l’hexagone pour étayer leur volonté de filtrer les entrants.

P B Moussa KANE, doctorant aménagement-développement, membre du groupe de recherche « les EDIFICATIONS » (UGB)

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