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Les sanctions du Secrétaire Général du CAMES ou la vengeance des bêtes universitaires




Le parfait règlement de compte CTS Sciences Juridiques et Politiques (SJP)

De nombreux observateurs ont été surpris de la violence des sanctions infligées contre des professeurs titulaires de l’Afrique de l’Ouest sous la férule du SG CAMES avec sur fond de complicité active et passive de nos grands ministres de l’enseignement supérieur. Les sanctions contre la professeure Dandi GNAMOU qui n’a pas fauté plus ou moins que le professeur KOKOROKO cachent mal l’acharnement sexiste : rétrogradation et trois ans d’inactivité au CAMES. Lorsqu’on se rend compte que l’auteur de la plainte n’est rien d’autre que l’ex compagnon délaissé de la professeure Dandi GNAMOU, on se demande comment le CAMES peut se transformer en un violent et injuste instrument de règlement de compte. D’emblée, du CAMES, du ministère de l’enseignement supérieur ou de l’université, qui est compétent pour apprécier la régularité d’une soutenance de thèse co-dirigée ? Les thèses ont -elles été co-dirigées effectivement et soutenues ? Dès lors que le Président de l’Université de Lomé a certifié régulières les co-directions et les soutenances, le débat devrait être clos.

En réalité, sous le couvert de faire justice, le combat du professeur Bertrand MBATCHI a tout l’air d’un règlement de compte, d’une vendetta, d’une cabale et surtout d’un plan d’élimination savamment ourdi et orchestré au cœur même du CAMES. En effet, pour comprendre les sanctions infligées en 2019 par la Commission d’Ethique et de Déontologie dont le SG CAMES est président de droit, il faut remonter aux courriers de renouvellement des membres de CTS datés du 29 janvier 2018 adressés aux ministres du CAMES par le même SG dans lesquels il écrit ceci  : « Je me ferai également le devoir de porter à votre haute attention discrétionnaire, en cas de besoin, les membres qui se sont identifiés lors des précédents CTS, comme des acteurs peu recommandables pour la sérénité des travaux durant les sessions ». La cause et la raison de l’acharnement du SG CAMES se situent dans cette phrase qui annonce d’ores et déjà une liste noire des camésiens à éliminer par tous les moyens. Sur quels textes sont-ils repérés et écartés ? L’abus d’autorité et la voie de fait sont ainsi constituées, n’en déplaisent aux médiocres de service et aux journaleux incapables d’interroger les faits, lesquels sont têtus.

Comment alors les éliminer ? Il faut susciter ou ressusciter des dossiers contre eux. Deux exemples suffisent à illustrer la conclusion tirée. Le premier est le dossier TAMA Nazaire dont les plaintes farfelues qui ont déjà été classées pour ce qui concerne le président AHADZI, ont en 2015, oui d’ailleurs a présidé le jury du concours d’agrégation de Droit Public 2017, ont été actualisées et remises au goût du jour par le SG CAMES qui l’a même convaincu de retirer son dossier de candidature au grade maitre de conférence au titre de l’année 2019, le temps de faire le grand ménage. Le second dossier concerne le même TAMA Nazaire qui aurait porté plainte contre tous les professeurs poursuivis sauf le professeur Ibrahim SALAMI. Ce dernier n’a ni été entendu, ni poursuivi ni même informé d’une poursuite à ce titre. Il a été poursuivi pour avoir divulgué sur les réseaux sociaux les résultats du CTS auxquels il n’était pas membre mais candidat ; et pour plagiat de cours de droit administratif en 2010. Plagiat dont le cours prétendument plagié n’existe pas et n’a jamais pu être communiqué alors que le plagiat est une infraction matérielle facile à démontrer par la confrontation entre les deux documents. Passons le défaut ou le refus de communication des pièces dans chacun des dossiers malgré la demande insistante des mis en cause pour retenir que le professeur SALAMI découvre dans la notification des sanctions du CAMES qu’il est reconnu non seulement coupable de plagiat mais aussi d’appartenir à un réseau par des pratiques contraires au code d’Ethique et de Déontologie. Tout cela sans que le rôle joué par le professeur SALAMI dans le présumé réseau n’ait été démontré. C’est tout simplement magique…

A partir du moment où le SG CAMES a fixé sa liste de camésiens à éliminer, tout devient possible : les prétextes, l’habillement éthique, le mensonge et les sanctions obtenues à l’arraché devant un conseil des ministres qui n’a pas eu accès au dossier et a jugé sans entendre les personnes poursuivies. Au surplus, l’insubordination des mis en cause sur fond d’outrage au préfet de l’éthique et de la déontologie est retenue…

A partir de là, s’ouvre un boulevard de manipulation pour le SG CAMES qui a même mis en jeu son poste pour obtenir les sanctions contre les professeurs poursuivis. On comprend dès lors pourquoi le SG CAMES a lourdement insisté pour empêcher le professeur LOADA, sans aucun fondement textuel, de se présenter au renouvellement de son mandat à la présidence du CTS SJP. C’est de la même manière que, le même jour, il fait récuser sur plainte du docteur Victor Topanou, le professeur SALAMI en tant que rapporteur élu au CTS SJP de Niamey en 2017. Ces deux cas montrent que le SG CAMES est un homme qui use d’arbitraire dans la mesure où le professeur SALAMI a été récusé oralement, sans acte écrit. De fait, les professeurs LOADA et SALAMI étaient en bonne place sans le savoir encore sur la liste noire du SG CAMES. La démonstration est d’ailleurs d’une brulante actualité. Autant on défend le Professeur LOADA, pourquoi personne ne soutient le collègue Godefroy MOYEN du Congro-Brazzaville, qui a été écarté sans texte ni acte et avec la complicité du recteur Rosaire IBARA, humilié par la justice administrative pour entrave à l’organisation des soutenances de thèse... Oui voilà le CAMES à visage universitaire... Et pourtant en 2018 au CCG de Niamey, le président de l’Université de Lomé et les recteurs du Sénégal avait prévenu tout le CCG des manipulations et forfaitures du SG CAMES avec les textes CAMES, y compris ses manœuvres sordides consistant à maintenir ses acolytes à des postes de responsabilité et écarter arbitrairement d’autres.

Pour connaître la teneur de la liste noire du SG CAMES, il faut écouter le SG CAMES et surtout ses proches et ses protégés mais aussi les proches de ses protégés. Dans le forum whatsapp de la promotion SJP 2011-2012, Mme SANOU Marie-Charles Dorcasse, une protégée-proche (sa principale « assistante ») du Docteur-Professeur Abdoulaye SOMA (un des protégés du SG CAMES) publie enfin dans un article intitulé « CAMES, le grand ménage », le 29 juin 2019 à 14h47, la célèbre liste noire. On y voit les portraits des professeurs LOADA, MELEDJE, KPODAR, KOKOROKO, SALAMI et GNAMOU. Curieusement, c’est la veille et ce jour que le CAMES a envoyé notification des sanctions aux intéressés. Tout était donc planifié. D’ailleurs, des collègues béninois tels que les docteurs GBAGO et TOPANOU se sont réjoui de la destruction de ce réseau présumé. Les doctorants de Joël AIVO s’en sont réjoui publiquement… Après tout, le crime parfait a profité à leur maître dont les résultats de la titularisation ont été largement publiés dans la presse et les réseaux sociaux avant la validation par le CCG, exactement ce qui était reproché au professeur SALAMI dans les mêmes conditions deux ans plus tôt. Mais là, le SG CAMES n’a rien vu…

Plus rien ne peut arrêter le SG CAMES. Il détient les clés et toutes les clés du CAMES.

La violation des règles d’égalité dans l’évaluation des dossiers CTS SJP.

Traditionnellement les dossiers des candidats au CTS SJP sont évalués par deux rapporteurs. Deux avis positifs qualifient le candidat. Deux avis négatifs ne le qualifient pas. Un avis positif et un négatif ou réservé conduisent à une discussion et au besoin à la désignation d’un troisième rapporteur in situ et qui évalue sur place et son avis est discuté en séance.
Et pourtant, le SG et le Président du CTS SJP ont dans une manipulation assumée, changé unilatéralement les règles d‘évaluation qui enfreignent le principe d’égalité. Certains dossiers ont été envoyés à trois rapporteurs alors que d’autres à deux rapporteurs. Le choix de trois rapporteurs, qui a avantagé certains candidats et désavantagé d’autres est mû par la volonté de faire qualifier certains dont les dossiers pourraient être dans le cas critique d’un rapport positif et d’un autre négatif. Le SG CAMES, par son ventilation des dossiers par algorithme (gérée par les informaticiens du Cames sous ses ordres notamment le Prof. LISHOU) repère donc le troisième rapporteur. Dans le cas où il veut favoriser, ce troisième rapporteur est un ami du candidat comme le cas de Joël Aivo. Le Président du CTS SJP, avant vice-Président et qui a atterri en toute indignité à ce poste par le coup de force opéré contre le Prof. LOADA, a fini le travail de cette machination d’évaluation en faisant poser la règle. Deux avis positifs et un négatif, pas de discussion, les positifs l’emportent. Voilà comment certains comme M. Joël Aivo ont été qualifiés Prof. Titulaire... Il faudra que le SG explique devant la CED le moment venu... Somme toute, le bidouillage universitaire se joue au nez et à la barbe des grands membres du CCG et du conseil des ministres !

Les responsables du CAMES interpellés

Le sulfureux Bertrand MBATCHI est une tête qui doit tomber dans le système CAMES. De toute histoire du CAMES, il s’agit de la première fois que le SG CAMES se mêle de la vie interne des universités avec une modification frauduleuse et grave des textes fondateurs du CAMES et promeut ses affidés par tout moyen. Nous apprenons d’ailleurs de sources dignes de foi, que le Congo Brazzaville serait dans le collimateur desdites magouilles. En effet, parmi les candidats en lice au concours d’agrégation et au CCI, nombreux d’entre eux ne remplissent pas les conditions requises. Certains n’ont pas fait trois publications dans des revues spécialisées qui sont côté par le CAMES. Ces mêmes professeurs ont validé des thèses sans l’appui des évaluateurs, etc. Pire, pendant que le CAMES exige que, seuls les enseignants-chercheurs ayant deux ans d’expérience au minimum peuvent postuler aux grades supérieurs, le Congo fait fi desdites recommandations.

Les ministres, les instances du CAMES et les professeurs qui siègent aux différents Comités du CAMES sont interpellés sur les différentes candidatures douteuses au risque d’être traités de complaisants.

La coupe est pleine et la course de fond du SG CAMES est bien à ses débuts. On imagine bien mal les CTS, le CCG et le Conseil des ministres s’encombrer d’une personnalité aussi nocive au risque d’exploser le CAMES…

Docteur Aziz BARRY

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

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