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Les 4èmes Journées de la Société Béninoise d’Imagerie Médicale (SBIM), organisées conjointement avec le 4ème Congrès de la Société Bénino Togolaise de Radiologie et d’Imagerie médicale (SBTRIM), ont pris fin dimanche 19 mai 2024 à la Faculté des sciences de la santé (FSS) de Cotonou. Les radiologues, médecins spécialistes et étudiants qui ont pris part aux assises, ont identifié des approches de solutions pour l’amélioration du plateau technique et la prise en charge des urgences en imagerie médicale.
Clap de fin pour les 4èmes Journées de la SBIM et le 4eme congrès de la SBTRIM. Les assises qui ont démarré samedi 18 mai, ont pris fin dimanche 19 mai 2024. Ces deux jours de réflexions axées sur « Les urgences radiologiques », ont été l’occasion pour les radiologues béninois et togolais, et autres médecins spécialistes, « d’explorer toutes les urgences prévues au programme ». Il s’agit selon la présidente du comité d’organisation, des urgences relatives à la neurologie, à la gynécologie, à la chirurgie, et les disciplines en lien avec l’imagerie.
Les travaux selon le Pr Patricia AHOUANSOU YEKPE, furent également une occasion de partage d’expériences entre les professionnels exerçant à Cotonou, et ceux de Lomé ; les problématiques étant plus ou moins identiques dans les deux pays. Selon le Pr, il faudra désormais « travailler d’arrachepied, main dans la main pour pouvoir relever les défis » dans le domaine de l’imagerie qui, pour elle, est « une spécialité en perpétuel renouvellement, en perpétuel modification ». « Qu’on nous dote d’équipements beaucoup plus adaptés, qu’on rehausse le plateau technique », a-t-elle recommandé avant de souligner qu’au niveau des radiologues, qu’il s’agit de faire des diagnostics beaucoup plus précis en mettant l’accent sur certains thèmes qui autrefois, n’étaient pas pris en compte.
Par rapport aux problèmes d’amélioration et de modernisation du plateau technique en imagerie médicale, l’accessibilité des populations, et le coût de l’imagerie au Bénin comme au Togo, des actions sont menées dans divers domaines dont celui de l’assurance maladie universelle. C’est ce qu’a confié le Pr SAVI de TOVE. Selon lui, le manque de ressources humaines est une conséquence de l’exode des médecins spécialistes. Les nouveaux spécialistes selon le Pr, sont attirés par les conditions ou les possibilités de gain qui sont offertes ailleurs. A ce sujet, des efforts sont faits pour revoir les grilles salariales et autres, afin d’améliorer « l’attractivité de la profession de médecins radiologues ». Les gouvernants font des efforts, il y a des actions qui sont menées même si on ne voit pas immédiatement les résultats, a fait savoir le président de la SBIM.
Joie et satisfaction des apprenants
Le thème retenu pour le congrès de la SBTRIM, selon Patricia SATNEY, DES3 en provenance du Togo, est un thème très important. Il s’agit d’une problématique que les apprenants rencontrent tous les jours. « C’est très bénéfique parce que dans notre formation, ça nous fait un plus. C’est un thème qui vient à point nommé », a-t-elle témoigné fière du congrès et des journées de la SBIM qui, pour elle, ont été une occasion de connaissance et de prise de contacts avec les DES du Bénin. Elle a formulé le vœu que de telles rencontres s’organisent plus fréquemment.
Sentiments de fierté et de satisfaction chez Zalcaw ALI ZATO, étudiante en DES1 au Bénin. « Ce fut un congrès très intéressant. On a beaucoup appris. Et toujours, on voit la place de l’imagerie dans tous les secteurs ; un domaine vraiment transversal, et en relation avec tous les autres secteurs », a-t-elle confié, avant de souligner l’importance d’avoir des services d’imagerie intégrés en même temps aux services d’urgence.
F. A. A.
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