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Les élections législatives du dimanche 28 avril dernier n’ont pas été pacifiques dans tout le pays. Certains cas de violence ont été enregistrés à l’intérieur du pays. Me Jacques Migan semble avoir déjà une idée des mains qui seraient derrière ces actes enregistrés dans certaines communes du pays.
Invité du journal de 23h30 du lundi 29 avril 2019 sur la télévision nationale Ortb, Me Jacques Migan, confie « On connaît maintenant les supposé commanditaires ».
L’avocat n’a pas manqué de faire allusion aux propos d’anciens présidents de la République du Bénin lors de la déclaration des forces politiques de l’opposition au siège national de la Résistance à Cotonou. « Nous pouvons à travers ces déclarations, commencer par comprendre qui sont derrière ce que nous avions vécu à Tchaourou, […] Savè, […] Parakou », a-t-il indiqué.
Me Jacques Migan dit avoir entendu des choses très dures, venant d’un ancien président qui s’en prend à la personne du président Patrice Talon.
Il invite le gouvernement Talon et toutes les institutions à interpeller très rapidement ces anciens chefs d’Etat. Pour lui, « Si on ne tue pas le serpent dans l’œuf, ça peut créer de gros ennuis à mon pays ».
L’avocat précise aussi que les coupables de perturbations des élections encourent une peine d’emprisonnement de un an à deux ans, et d’une amende de 500 000 à 1 millions FCFA ou d’une peine d’inéligibilité de trois ans à cinq ans. Il faut selon lui que force reste à la loi. « Lorsqu’on n’est pas d’accord, on a les moyens. Il y a la justice qui est là. Lorsque vous avez des problèmes à revendiquer, nous avons toutes les institutions qui fonctionnent dans notre pays », a indiqué Jacques Migan.
G.A.
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