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Dans un entretien accordé à l’Agence Ecofin, le médecin et biochimiste béninois Jérôme Fagla Medegan s’est prononcé sur les mesures prises par le gouvernement béninois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le spécialiste chercheur insiste sur le recours à la médecine traditionnelle africaine pour lutter contre le Covid-19 et propose son médicament qui est efficace contre tout type d’infections virales et non virales. Il s’agit d’un médicament qui renforce le système immunitaire et empêche les virus d’entrer mais aussi guérit les personnes déjà atteintes.
Pas encore de remède pour le traitement des sujets positifs du Covid-19 en dehors de celui suggérer par le médecin français Didier Raoult qui est l’usage de la chloroquine associée à d’autres combinaisons.
A la question de savoir ce qu’il pense de ce traitement, le médecin Jérôme Fagla Medegan indique que « Dr Didier Raoult a certainement des raisons, qui valent la peine d’être écoutées, de préconiser la chloroquine. « Rien ne nous empêche de tester ce qu’il propose. D’ailleurs contre cette pandémie, toute arme est la bienvenue », a-t-il déclaré.
Selon le chercheur béninois, qui a reçu en 2007, le brevet du VK 500, un médicament contre la drépanocytose (anémie falciforme), fabriqué à base de plantes, l’Afrique a la solution pour vaincre le coronavirus.
Le médecin rappelle l’époque où la variole a décimé des villes et des pays sur le continent africain. Dr Jérôme Fagla Medegan signale que le secret de la vaccination contre la variole était découvert par les Africains bien avant la mise au point du vaccin par Louis Pasteur au début du 19e siècle. « Nos couvents de l’époque étaient des universités où on enseignait des principes de physique quantique, par exemple, ainsi que de nombreuses autres sciences. Le peuple béninois, dahoméen s’était particulièrement distingué à cette époque. Lors des épidémies de varioles, il se disait que les adeptes de la divinité vaudou « Sakpata » (divinité de la terre) ne contractaient jamais la variole », souligne-t-il.
« Quand les grandes épidémies arrivaient, c’étaient mêmes eux qui soignaient les gens et n’étaient jamais contaminés », explique le chercheur, qui après plus de 40 années d’années de recherches, lancera bientôt le traitement contre le VIH-SIDA.
Il explique qu’à l’époque, les petites coupures des personnes subissant des scarifications étaient frottées avec une certaine poudre ; laquelle était conçue avec des bandelettes ayant été utilisées pour soigner des personnes atteintes de variole, mélangées avec des plantes spécifiques qui affaiblissent l’agent pathogène.
« Le mélange était alors enterré pendant plusieurs mois. On les ressortait alors et on frottait les scarifications avec la poudre formée par cet agent pathogène affaibli. On retrouve donc les principes de la vaccination, à savoir la culture de l’agent pathogène, son affaiblissement puis sa réadministration pour immuniser contre la maladie dont il est responsable », détaille Dr Fagla Medegan. Il indique que « c’était la première forme de vaccination, pratiquée 300 ans avant que Louis Pasteur ne conçoive son vaccin ».
Pour lui, « les Béninois, un peuple fier qui a su vaincre par ses propres moyens une pandémie virale comme la variole, ne peuvent pas courber l’échine devant le coronavirus ».
Un médicament qui guérit tous les virus
Dans son interview, Dr Jérôme Fagla Medegan a expliqué comment son remède peut vaincre le coronavirus. « J’avais mis au point une molécule permettant au système immunitaire de sortir de sa sidération face au VIH pour combattre la maladie. Cette molécule peut être adaptée pour la pandémie actuelle. Si le coronavirus entre dans un corps, traité avec ma méthode, à la recherche de moyens de se reproduire et qu’il fait face à une résistance totale du système immunitaire, il ne peut pas y avoir de maladie. C’est aussi vrai pour tous les virus et autres cancers que ça l’est pour le coronavirus », a-t-il annoncé.
L’inventeur du VK 500 n’est pas contre les mesures prises par le gouvernement face à la menace du coronavirus mais propose l’utilisation « des extraites de plantes qui viennent de ses recherches sur le riche patrimoine de notre médecine traditionnelle ancestrale ».
« Ces plantes nous ont permis de vaincre la variole, la drépanocytose et tout récemment le virus du Sida (...).Ce que je demande, c’est que lorsqu’un cas est détecté, même simplement de manière préventive, qu’on donne mon médicament à sa famille. Ils n’attraperont pas la maladie. Les ministres qui sont obligés de se rendre dans le centre de traitement et les autorités peuvent également y avoir recours pour redonner confiance aux malades sans risque d’être contaminés », soutient le médecin.
Dr Jérôme Fagla Medegan confie qu’un des techniciens chargés du dépistage parce qu’il lui fait confiance prend son médicament.
Il propose donc un médicament contre tous les virus et mêmes les infections non virales. Le médicament renforce le système immunitaire et empêche les virus d’entrer et mieux elle marche pour les personnes déjà malades. « Si quelqu’un doute de ma méthode je suis prêt à faire tous les tests auxquels on voudrait soumettre mes médicaments. Je veux être jugé sur mes résultats. Et d’ailleurs, ma méthode ne se base pas que sur un seul produit. Il faut y adjoindre un autre médicament à base de plantes qui nettoie la sphère pulmonaire », signale-t-il.
Il a suggéré l’ajout de ses médicaments au protocole de soins tout en continuant le confinement et toutes les autres méthodes. « Le Bénin, non pas seulement, mais l’Afrique toute entière peut apporter une réponse propre à elle dans la lutte contre le virus et elle réside dans la phytothérapie, en plus des mesures gouvernementales », a conclu Dr Jérôme Fagla Medegan.
Akpédjé AYOSSO
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