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Absent de la liste des partis qui ont présenté ou porté des candidats à l’élection présidentielle du 11 avril prochain, le Mouvement populaire de libération (MPL), en donne les raisons. C’était le mardi 09 février 2021 à travers une conférence de presse tenue à Cotonou.
Selon les explications des responsables du parti, MPL n’a pas voulu déposer un dossier de candidature incomplet dans le cadre de l’élection présidentielle. « Nous n’avons pas pu réunir toutes les conditions nécessaires afin de provoquer l’alternance que nous appelons de tous nos vœux », a informé Expérience Tebe, Secrétaire général du parti MPL.
Pour le président du parti, la difficulté concerne l’obtention des parrainages. « Déjà en juillet 2020, le MPL a saisi les partis politiques qui détenaient encore de potentiels parrains. On n’a pas eu de suite, mais nous ne sommes pas restés les bras croisés. Nous sommes allés rencontrer les élus. Tout ça pour vous dire qu’il n’y a rien qu’on n’ait pas fait pour se retrouver sur la liste de départ. Nous avons évité l’humiliation d’aller déposer un dossier incomplet. Sinon, le jour même du dépôt des dossiers, nous étions avec les quelques élus qui voulaient nous soutenir dans cette logique, dans la sauvegarde de notre démocratie », a expliqué Sabi Sira Korogoné, président du MPL.
La logique au MPL
Pour Sabi Sira Korogoné, en déposant leurs dossiers à la CENA, les partis de l’Opposition valident le processus électoral qu’ils avaient tous décrié. « Les mêmes qui, dans un passé récent, nous recommandaient de ne pas aller aux élections communales, car pour eux, faire ainsi serait apporter une caution au régime en place, ont brutalement changé de raisonnement pour les présidentielles (…) Nous avons décidé de ne pas déposer notre dossier pour ne pas donner caution au processus (…). On les voit désormais de façon très claire. Sinon, comment comprendre que dans un contexte aussi difficile, des gens réussissent à déposer leurs dossiers en duo et ainsi acceptent une partie de la loi mais refusent l’autre partie de la loi. Ils sont désormais des ennemis de notre lutte », a précisé le président du Mouvement populaire de libération (MPL).
M. M.